C’est donc un succès ! 25 000 personnes environ ont participé au rassemblement estival des opposant-es à l’aéroport de Notre-Dames-des-Landes, sur le site de Montjean en bordure de la Zad. C’est le premier rendez-vous de masse des opposantEs depuis l’organisation de la pseudo-consultation. Sa réussite a donc bien une importance particulière dans ce bras de fer avec le gouvernement.
Après avoir scandaleusement limité à la Loire-Atlantique la consultation sur l’aéroport -pourtant censé être celui du “Grand Ouest”- de Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement prétend que les 55% de oui obtenus grâce aux communes les moins concernées (le non l’a emporté à 75% à NDDL et a frôlé les 50% à Nantes) pourraient légitimer un projet productiviste inutile et destructeur, qui va de surcroît à l’encontre des maigres engagements pris par l’État français lors de la COP21. Il est aidé dans cette manipulation par le président de région Pays-de-la-Loire, qui ne cesse d’appeler à la violence étatique contre les Zadistes de NDDL. Mais la lutte ne désarmera pas pour si peu et le week-end des 9 et 10 juillet de rassemblement estival annuel des opposantEs à l’aéroport ne pourra que le démontrer !
Un appel à la grève et à la mobilisation était lancé par SUD, FO, CFDT et CGT mercredi 29 juin dans la protection de l’enfance et l’ensemble du secteur social, sanitaire et médico-social, public et privé, pour dénoncer la politique austéritaire et néolibérale du Conseil départemental 49 et de son président, Christian Gillet (caricature ci-contre). Près de 300 salarié-e-s des associations et du secteur public ont manifesté à Angers et se sont ensuite réunis en assemblée générale à la bourse du travail. Une lutte à soutenir absolument !
Environ 600 militant-e-s ont manifesté à Angers contre la loi travail le mardi 28 juin, 11e journée de mobilisation à l’appel de l’intersyndicale CGT-FO-FSU-Solidaires-UNEF-UNL. Ils étaient une centaine à Cholet et 80 à Segré. À Angers, une délégation intersyndicale a remis 2500 votations citoyennes sur la loi travail à la préfecture. La détermination était toujours là et le refus de la loi travail toujours aussi vif. Pendant l’été, et dès le mardi 5 juillet, on continue !
La mobilisation du 23 juin contre la loi travail n’avait pas vocation à être plus importante que celle, impressionnante, du 14 juin. Mais c’était une nouvelle démonstration du refus maintenu, majoritaire dans la population, de la loi travail et de la politique néolibérale-autoritaire du gouvernement Hollande-Valls. Elle a rassemblé près de 1100 militant-e-s en Anjou (850 à Angers, 150 à Cholet, 70 à Saumur). Prochain rendez-vous : mardi 28 juin !
Au matin du 22 juin, le gouvernement a interdit la manifestation parisienne du lendemain contre la loi travail, avant de reculer partiellement en l’autorisant sur un parcours limité. Cette tentative d’interdiction d’une manifestation syndicale est une première depuis… la guerre d’Algérie et les neuf morts de Charonne. L’état d’urgence, le 49-3, l’interdiction de manifester pendant la COP21 et maintenant contre la loi travail... Le gouvernement Hollande-Valls est décidément prêt à utiliser toute la panoplie des mesures les plus antidémocratiques de la Ve République, des mesures de guerre sociale. Mais le mouvement social ne reculera pas : retrait de la loi travail !
Les tentatives médiatico-gouvernementales de minimisation de l’ampleur de la mobilisation, de culpabilisation des manifestants au nom de la lutte contre le terrorisme de Daech ou au nom de l’Euro de football, de mise en avant des agissements des groupes autonomes ou d’occultation parallèle des violences policières n’y changeront rien : ce sont des centaines de milliers de salarié-e-s et jeunes qui sont descendus dans la rue le mardi 14 juin pour dire non à la loi travail. La lutte continue !
Deux manifestations étaient prévues jeudi 9 juin à Angers ; contre les suppressions de postes au CHU et devant les locaux d’EDF dans la zone commerciale St Serge. La première a rassemblé 150 hospitalier-e-s. La seconde a rassemblé 350 militant-e-s contre la casse du service public à EDF et contre la loi travail. Dès le matin, un piquet de grève avait été monté devant l’entrée d’EDF...
La mobilisation du jeudi 9 juin et surtout celle, d’ampleur nationale, du mardi 14 juin à Paris seront des étapes décisives dans la lutte contre la loi travail du gouvernement PS-MEDEF. En Maine-et-Loire le 14, des cars partiront d’Angers, Cholet et Saumur. Une votation citoyenne est maintenant organisée sur les lieux de travail et dans les quartiers afin de mobiliser contre le court-circuitage du code du travail qui serait rendu possible par la loi El Khomri.
- Télécharger l’appel intersyndical du Maine-et-Loire à la mobilisation du jeudi 9 juin.
- Télécharger l’appel à la votation citoyenne sur la loi travail.
- Télécharger les bulletins de vote de la votation citoyenne.
- Télécharger l’appel intersyndical angevin à la mobilisation du mardi 14 juin à Paris.
Jeudi 26 mai, la journée d’action contre la loi travail avec grève et manifestations a réuni environ 2200 personnes à Angers, 300 à Cholet. Avec les manifestations de Saumur (250) et Segré (300), ce sont donc 3000 Angevins qui sont descendus dans la rue. Cette nouvelle preuve de l’enracinement du mouvement n’est pourtant que la partie émergée de l’iceberg : la colère sociale gronde contre la politique libérale-autoritaire du gouvernement...
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- samedi 28 juin à 15h30 : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
Les milliardaires d’extrême droite Bolloré et Stérin ont ouvert leur porte-monnaie afin d’organiser mardi 24 juin un « sommet des libertés » (plutôt un sommet libertarien !) au Casino de Paris. C’est ainsi que la crème du fascisme franchouillard a pu s’autocongratuler et développer ses thématiques libertariennes, socialement régressives et racistes, de Jordan Bardella à Eric Ciotti, de Sarah Knafo à Marion Maréchal, de Nicolas Dupont-Aignan à... Anne-Laure Blin. La députée LR de Saumur-nord avait choisi en 2024 - sans doute pour des raisons électoralistes - de rester à LR plutôt que de rejoindre Ciotti lorsque celui-ci avait signé son pacte faustien avec le RN. Visiblement, elle en a des regrets. Pas étonnant quand on connaît ses prises de position, systématiquement les plus réactionnaires possibles. Et dire que la gauche s’était désisté pour elle l’an passé pour faire barrage au RN !
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Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.