La pétition Loi travail, non merci ! a franchi le cap du million de signataires vendredi 4 mars à 21h11 ! Alors que les manifestations du mercredi 9 mars contre le projet de loi porté par M. El-Khomry s’annoncent massives (à Angers : 10h30 au Ralliement, ; à Cholet : 14h30 place Travot), le mouvement syndical lui-même se met en ordre de marche. Les appels à la grève le 9 mars se multiplient et la question se pose de la suite de la mobilisation. Dans une tribune unitaire parue dans l’Humanité le 3 mars, « La réforme du Code du travail ne fera pas loi », plusieurs personnalités syndicales et politiques (dont Olivier Besancenot du NPA) retracent l’histoire du Code du travail et soulignent à quel point sa préservation et sa consolidation sont centrales dans notre société.
À la suite des organisations de jeunesse, la CGT appelle ses militant.e.s à participer à la mobilisation du mercredi 9 mars contre la “loi-travail”. De plus en plus de structures syndicales se rallient à cette concrétisation dans la rue du refus massif qui s’est déjà manifesté sur les réseaux sociaux. À Angers, la manifestation est appelée à 10h30, place du Ralliement. Soyons y nombreux et que cette initiative contre la casse du droit du travail soit le point de départ d’une mobilisation croissante jusqu’au retrait complet du projet de loi !
Alors que la pétition “Loi travail, non merci” se dirige vers 800.000 signatures, les organisations syndicales étudiantes et lycéennes, associatives et politiques de jeunesse se sont retrouvées sur la revendication commune du retrait complet du projet de loi dit « travail », appellent à une journée nationale d’initiatives et d’actions le mercredi 9 mars à l’occasion du conseil des ministres et à la poursuite de la mobilisation au-delà, notamment à travers les journées de mobilisation intersyndicales. Mais la jeunesse ne doit pas rester seule : c’est à tout le mouvement social et syndical de se mettre en mouvement !
Dans un communiqué, les organisateurs de la manifestation contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes du samedi 27 février 2016 se réjouissent de l’énorme réussite de cette journée, pourtant organisée une nouvelle fois dans un délai très court (ainsi à Angers, trois cars ont-ils pu être affrétés). Ce fut certainement la plus grosse manifestation pour la sauvegarde du bocage de NDDL et pour le soutien à celles et ceux qui font vivre cette ZAD. Retrait définitif du projet d’aéroport porté par Vinci et les élus productivistes LR-PS !
Les militantes et militants du Nouveau Parti Anticapitaliste appellent à manifester samedi 27 février à Notre-Dame-des-Landes aux côtés des associations et des zadistes qui refusent l’aéroport porté par Vinci, le PS, la droite et les productivistes de tout poil. Christine Poupin et Philippe Poutou, tous deux porte-paroles du NPA, participeront à cette manifestation contre ce grand projet inutile et destructeur de l’environnement. Par ailleurs, trois cars de militant(e)s anti-aéroport partent d’Angers à 8h30...
Dans une tribune parue dans Libération, Clémentine Autain (Ensemble), Olivier Besancenot (NPA), Eric Coquerel (Parti de gauche), Gérard Filoche (PS), Willy Pelletier (Fondation Copernic), Pierre Laurent (PCF), Eric Beynel (Solidaires), Fabrice Angei (CGT) et Noël Daucé (FSU) dénoncent l’inversion du code du travail que proposent M. El-Khomry et le gouvernement : défendre les entreprises au lieu des travailleurs. Ils appellent, dans les mois qui viennent, à une grande mobilisation pour défendre les droits des salariés et jeter les bases d’un Code du travail qui les protège vraiment.
Le patronat et la droite osaient à peine en rêver, le gouvernement Hollande-Valls se propose de passer à l’acte : faire table rase de plus d’un siècle de droits des salariéEs conquis souvent de haute lutte. Les 61 principes du rapport Badinter, qui placent le bon fonctionnement de l’entreprise sur le même plan que les libertés fondamentales des salariés, qui oublie délibérément que le Code du travail n’a pas pour but de “sécuriser” les entreprises mais de donner des droits aux travailleurs, prennent tout leur sens. Unitaire, rapide, regroupant partis, syndicats, associations, organisations de chômeurs/euses, la riposte du monde du travail doit être à la hauteur : dans la rue et par la grève.
Les bourses se cassent la figure, la croissance est incertaine, les politiques économiques prônées par le patronat et appliquées par les gouvernements (notamment par le gouvernement français Hollande-Valls) ne donnent pas les résultats annoncés. Mais une chose est certaine : ceux qui nous dirigent ont l’intention de continuer à faire payer à la population la crise du système capitaliste.
Depuis vendredi, l’Assemblée nationale discute de la « loi de protection de la nation » inscrivant dans la Constitution l’état d’urgence et la déchéance de la nationalité française « pour un crime ou un délit constituant une atteinte grave à la vie de la nation ». Cela ne serait d’aucune efficacité contre le terrorisme. En revanche, cela serait un nouveau pas vers l’État autoritaire dont rêvent les classes dirigeantes pour écraser le mouvement social. Face à cette menace grave pour les libertés démocratiques, des collectifs unitaires se constituent un peu partout en France, comme à Angers. Une réunion publique contre l’état d’urgence et la déchéance de nationalité se tiendra jeudi 10 mars à 20h, Salle Pelloutier de la Bourse du travail d’Angers..
Plus de 300 militant.e.s (surtout CGT et aussi FO) ont manifesté à Angers jeudi 4 février en solidarité avec les 8 salariés de Goodyear à Amiens condamnés à 9 mois de prison ferme pour leur action contre la fermeture de leur entreprise, à l’appel de l’intersyndicale CGT-FO-SOLIDAIRES-FSU. Partout en France, des manifestations similaires ont eu lieu (10 000 personnes dans près de 80 villes). Un succès de la mobilisation qu’il faut d’urgence développer pour décourager la criminalisation de l’action syndicale par le gouvernement Hollande-Valls-Macron.
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- samedi 28 juin à 15h30 : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
Les milliardaires d’extrême droite Bolloré et Stérin ont ouvert leur porte-monnaie afin d’organiser mardi 24 juin un « sommet des libertés » (plutôt un sommet libertarien !) au Casino de Paris. C’est ainsi que la crème du fascisme franchouillard a pu s’autocongratuler et développer ses thématiques libertariennes, socialement régressives et racistes, de Jordan Bardella à Eric Ciotti, de Sarah Knafo à Marion Maréchal, de Nicolas Dupont-Aignan à... Anne-Laure Blin. La députée LR de Saumur-nord avait choisi en 2024 - sans doute pour des raisons électoralistes - de rester à LR plutôt que de rejoindre Ciotti lorsque celui-ci avait signé son pacte faustien avec le RN. Visiblement, elle en a des regrets. Pas étonnant quand on connaît ses prises de position, systématiquement les plus réactionnaires possibles. Et dire que la gauche s’était désisté pour elle l’an passé pour faire barrage au RN !
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.