Contre les grèves dans les raffineries, l’État français fait maintenant donner ses troupes de CRS. Pour satisfaire le MEDEF, au risque évident de faciliter l’accession du FN au pouvoir, il entend écraser non seulement le droit du travail et le droit de grève, mais aussi le mouvement ouvrier organisé. Il est plus que jamais urgent de réagir ! Manifestons massivement ce jeudi 26 mai pour le droit du travail, pour les libertés démocratiques et contre la dérive autoritaire du pouvoir !
- Lire le tract intersyndical angevin d’appel au 26 mai
Deux belles expos sont visibles à Angers. La première retrace les différents aspects du commerce triangulaire des XVIIe-XIXe siècles, activité criminelle qui contribua à l’accumulation primitive du Capital en Europe occidentale, notamment à Nantes. La seconde retrace des années 30 aux années 50 l’histoire d’un groupe de danseurs proches du PC américain qui voulaient faire passer un message politique à travers la danse, le New Dance Group. Entre deux manifs, n’hésitons pas à y aller !
2000 Angevins ont manifesté jeudi 19 mai contre la la loi travail (1600 à Angers, 200 à Cholet et autant à Saumur et Segré). C’est davantage que le mardi 17 mai et deux fois plus que le 12 mai. En dépit de tous ceux qui rêvent de voir le mouvement “s’essouffler”, parient sur son “pourrissement” et tentent de surfer sur l’angoisse de la population, celui-là se maintient partout, voire s’étend !
La 6e journée de mobilisation nationale contre la loi travail a rassemblé, mardi 17 mai, 1500 manifestant(e)s à Angers (police : 1200), et quelques centaines à Cholet (plus d’une centaine), Saumur (moins d’une centaine) et Segré (une cinquantaine). Si ce n’est pas la journée la plus forte du mouvement contre la loi El Khomri, elle a rassemblé beaucoup plus que la précédente, le 12 mai. Surtout, elle a montré que, 49-3 ou pas, les plus mobilisés ne désarment pas et que le mouvement peut et doit rebondir bien plus largement.
Le gouvernement vient de décider de recourir au “coup d’État permanent” que permet l’article 49-3 de la Constitution afin de faire adopter la “loi travail” sans vote au parlement. En retour, partout en France et notamment à Angers, des rassemblements ont eu lieu dès ce 10 mai pour exiger le retrait de la loi travail. Enfin, en sus de la journée du 12 mai déjà prévue, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse, UNEF, UNL et FIDL appellent à construire deux nouvelles journées de grèves et manifestations le mardi 17 mai et le jeudi 19 mai. L’épreuve de force est désormais engagée !
- Télécharger l’appel intersyndical angevin aux mobilisations des 12, 17 et 19 mai.
Le débat parlementaire sur la “loi travail” porté par la ministre El-Khomri a commencé mardi 3 mai. 5000 amendements ont été déposés, ce qui obligera à discuter très longtemps, sauf si le gouvernement impose sa loi de force grâce à l’article 49-3. Les médias disent qu’il manque 40 voix au gouvernement pour faire passer sa loi. Hollande et Valls sont au plus bas dans les sondages. Tout cela montre la faiblesse politique du gouvernement. Il faut maintenant savoir en profiter : tous ensemble, imposons le retrait de la loi travail !
Les coupes claires dans le budget de la culture se généralisent, en particulier en Maine-et-Loire sous l’impulsion rétrograde du président du Conseil départemental, C. Gillet (UDI). La volonté totalitaire de ne subventionner que les activités culturelles qui ne contredisent pas son sens très étroit de la morale a par ailleurs été affirmée à plusieurs reprises par le nouveau président du Conseil régional, B. Retailleau (LR, “ex” villiériste). À l’heure où le régime spécifique des Intermittents du spectacle est à nouveau menacé par le MEDEF et la CFDT, c’est toute la culture qui est en danger. La mobilisation des intermittents et du secteur culturel doit être soutenue et relayée par toutes et tous !
Le 1er mai 2016 a été marqué à Angers par un défilé unitaire FO-CGT-FSU-Solidaires d’un millier de militant-e-s. Avec les 200 de Cholet, 150 de Saumur et 120 de Segré, ce sont environ 1500 Angevins qui ont fait du premier mai, journée internationale de solidarité et de revendications, une journée de mobilisation pour le retrait de la loi El Khomri. Parmi les banderoles non syndicales, on relevait celle de LO et celle de Nuit Debout. Une compagnie théâtrale était également de la partie...
À l’appel de l’intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef et UNL, plus de 3000 personnes ont à nouveau défilé contre la loi Travail le matin du jeudi 28 juin en Anjou (2500 à Angers, 300 à Cholet, 150 à Saumur et presque autant à Segré). Si, au sortir des vacances scolaires cette 4e mobilisation en deux mois est moins importante que celle du 31 mars, elle traduit l’enracinement du refus de la loi PS-MEDEF de neutralisation du code du travail. De nouvelles manifestations sont d’ores et déjà prévues le dimanche 1er mai et le mardi 3 mai. Mais c’est une lutte continue, une grève générale qu’il faut construire pour faire reculer le gouvernement et inverser les rapports de force sociaux.
Jeunes et moins jeunes le martèlent depuis plus d’un mois. "Jeunes dans la galère, vieux dans la misère, de cette société-là, on n’en veut pas !". Ils le disent et le répètent dans les cortèges, dans les occupations de places pendant les différentes "nuits debout". L’espoir serait que la jonction entre les cheminots et l’ensemble des salariés et des jeunes s’effectue à cette occasion là, et entraîne le début d’une grève généralisée. Car seule la grève générale reconductible est à même d’imposer le retrait de cette loi, première étape pour la reconquête de nos droits.
- Appel intersyndical pour le 28 avril en Maine-et-Loire
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- samedi 28 juin à 15h30 : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
Les milliardaires d’extrême droite Bolloré et Stérin ont ouvert leur porte-monnaie afin d’organiser mardi 24 juin un « sommet des libertés » (plutôt un sommet libertarien !) au Casino de Paris. C’est ainsi que la crème du fascisme franchouillard a pu s’autocongratuler et développer ses thématiques libertariennes, socialement régressives et racistes, de Jordan Bardella à Eric Ciotti, de Sarah Knafo à Marion Maréchal, de Nicolas Dupont-Aignan à... Anne-Laure Blin. La députée LR de Saumur-nord avait choisi en 2024 - sans doute pour des raisons électoralistes - de rester à LR plutôt que de rejoindre Ciotti lorsque celui-ci avait signé son pacte faustien avec le RN. Visiblement, elle en a des regrets. Pas étonnant quand on connaît ses prises de position, systématiquement les plus réactionnaires possibles. Et dire que la gauche s’était désisté pour elle l’an passé pour faire barrage au RN !
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Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.