Le 13 avril au Ralliement à Angers, ce sont 150 personnes qui se sont à nouveau rassemblées pour exiger un cessez-le-feu immédiat à Gaza et la fin du massacre des populations civiles par bombardements et famine organisé par l’armée de l’État d’Israël. Ce rassemblement statique intermédiaire entre deux manifestations mobiles (celle de la semaine précédente avait réuni 700 personnes) était le 24e depuis le début la levée des interdictions de manifester en défense du peuple palestinien. La solidarité vivra, le peuple palestinien aussi !
Nous publions ici un communiqué de presse du NPA49 après la censure par la nouvelle présidente de l’Université d’Angers de la conférence que devait donner l’historienne Ludivine Bantigny. Le NPA49 appelle l’ensemble du mouvement ouvrier, social et démocratique angevin à réagir à cette interdiction consécutive aux pressions de l’extrême droite LR et Reconquête, notamment en participant en masse, jeudi 18 avril, à la conférence de Ludivine Bantigny à 18h à la Bourse du Travail.
Nous publions ici une tribune parue sur Médiapart ce 9 avril 2024, signée par un ensemble de personnalités politiques et intellectuelles pour qui « Les élections européennes doivent être l’occasion de renforcer une gauche radicale ancrée dans les luttes sociales, féministes, antiracistes et écologiques, les quartiers populaires, capable de stopper l’ascension de l’extrême droite » et de « construire une nouvelle force politique, plus forte et plus populaire que ce que représentent aujourd’hui les organisations et les luttes ».
Depuis 6 mois, Israël mène une guerre contre les populations réfugiées à Gaza, dont le caractère génocidaire est chaque jour plus évident. Plus de 33.000 Palestinien·ne·s ont été tué·e·s et près de 80.000 ont été blessé·e·s, le plus souvent avec des mutilations graves. Parmi ces mort·e·s, 40% sont des enfants, ce qui montre que cette guerre est menée contre la population civile. Aujourd’hui Israël s’apprête à attaquer Rafah, où 1,5 millions de Gazaouis se sont réfugiés. Cette opération provoquerait de nouvelles morts par dizaines de milliers.
Plus de 700 personnes ont, samedi 6 avril à Angers, pris part à la manifestation hebdomadaire contre les massacres en cours dans la bande de Gaza. La récente destruction infernale de l’hôpital Al Shifa comme les derniers assassinats d’humanitaires, en l’occurrence de l’ONG World Central Kitchen, montrent que le gouvernement d’extrême droite israélien n’entend pas renoncer à ses projets d’élimination de la population palestinienne. Seule une mobilisation internationale massive qui contraindrait les USA et l’UE à cesser d’alimenter en armes et munitions l’État d’Israël peut encore écarter le risque de génocide. Solidarité avec le peuple palestinien !
Ce mardi 2 avril, une grève était appelée dans les collèges contre les groupes de niveau et le tri social sélectif voulu par le gouvernement des riches. À Angers, après une AG à 9h à la Bourse du travail, une grosse centaine d’enseignant·e·s s’est rassemblée à 11h au Ralliement à l’appel de l’Intersyndicale. Prochaine échéance : jeudi 4 avril pour une journée « Collèges morts » autour des enseignant·e·s et parent·e·s d’élèves mobilisé·e·s.
Après les « Huit heures pour la Palestine » qui se sont déroulées à Angers avec un grand succès le samedi 23 mars, le rassemblement du samedi 30 mars place du Ralliement a rassemblé près de 200 personnes. En plein week-end de Pâques, et alors que l’accent avait été posé sur la grande manifestation prévue le samedi 6 avril, cette mobilisation traduit une fois encore l’enracinement d’une mobilisation de jour en jour plus nécessaire face aux massacres de masse en cours à Gaza.
Malgré l’absence de liste de rassemblement, convaincu de la nécessité de construire l’unité d’une gauche de rupture qu’il s’agit aussi de conforter, le NPA prendra sa place dans la campagne européenne et continuera à défendre une orientation unitaire et révolutionnaire. Nous pensons que, malgré ses limites et les désaccords que nous pouvons avoir avec la liste de l’Union populaire portée par LFI, un score élevé de celle-ci serait une bonne chose.
Les mobilisations pour le retrait de la loi Asile immigration ont été importantes, rassemblant un arc large d’associations, de collectifs de sans-papiers, de syndicats, de partis. Mais elles n’ont pas suffi. Nous devons
continuer le combat pour la solidarité :
- Pour l’abrogation de la loi asile immigration, contre la remise en cause du droit du sol et de l’Aide médicale d’État ;
- Pour un accueil digne des migrant·e·s, la régularisation de toutes et tous les sans papiers, et la liberté de circulation et d’installation ;
- Pour la justice sociale, pour une vie libre et digne contre le racisme.
Le soutien à la résistance ukrainienne doit s’amplifier, mais ne doit pas passer par un asservissement économique et politique à l’OTAN ou à l’Union européenne. Les armes doivent être données (et non vendues !), et aucune dette ne doit venir vampiriser l’Ukraine pour les décennies à venir. Plus encore, il faut vaincre la corruption et les nuisances des oligarques, en finir avec les politiques ultra-libérales du gouvernement ukrainien qui s’opposent aux conditions d’une lutte de résistance nationale qui, pour être plus forte et efficace, doit être socialement juste.
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- samedi 2 août à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Jardin du mail à Angers.
- dimanche 28 septembre : Mobilisation nationale « pour le climat, la justice, les libertés » à l’appel d’ATTAC et des associations écologistes.
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Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
- À Murcie, comme à Romans-sur-Isère ou Southport : Make Racists Afraid Again ! (23/07/2025)
- Libération de Georges Ibrahim Abdallah : enfin ! (17/07/2025)
- Les travailleurEs ne paieront pas la guerre de Bayrou et Macron (16/07/2025)
- Contre la chasse aux migrantEs ! Liberté de circulation pour toutes et tous ! (14/07/2025)
- Soutien aux 5 postiers du 92, condamnés lourdement (11/07/2025)
- Honte à ceux qui ont voté la loi écocide Duplomb ! (10/07/2025)
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.
Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !
Le 8 juillet à l’Assemblée nationale, du “centre” à l’extrême droite, tous les députés du Maine-et-Loire (à l’exception de Stella Dupont, non inscrite) ont voté pour la loi Duplomb promue par l’agro-industrie et la FNSEA : Philippe Bolo (Démocrates), Nicole Dubré-Chirat et Denis Masséglia (Ensemble), François Gernigon et Laetitia Saint-Paul (Horizons), Anne-Laure Blin (LR). Précédemment au Sénat (Scrutin 181 du 27/01/2025), Grégory Blanc (PS) fut le seul sénateur angevin à voter contre : Corinne Bourcier et Emmanuel Capus (Horizons) ainsi que Stéphane Piednoir (LR) votèrent également cette loi écocide. À l’heure du dérèglement climatique et de la crise de la biodiversité, les neuf parlementaires pro-Duplomb proposent d’en remettre une couche dans le productivisme aveugle qui étouffe l’agriculture paysanne, prépare les cancers de demain grâce aux pesticides (tels que le néonicotinoïde de nouveau autorisé), précipite encore un peu plus l’extinction de masse des espèces animales et végétales. Ces extrémistes irresponsables préfèrent la fin du monde à la fin du capitalisme. Ne les laissons plus voter en notre nom !