Nous reproduisons ici un communiqué du NPA-l’Anticapitaliste (majorité du congrès du NPA de 2022, dont les porte-parole sont Christine Poupin et Pauline Salingue et dont deux des militants les plus connus sont Philippe Poutou et Olivier Besancenot). Dans ce communiqué, au-delà des désaccords politiques avec LFI mais pour mieux armer la classe travailleuse face aux attaques de la classe dominante, le parti appelle à voter pour la liste de l’Union populaire conduite par Manon Aubry.
Malgré une pluie pénétrante, ce sont encore au moins 170 Angevin·e·s qui, samedi 4 mai, ont manifesté leur solidarité avec le peuple palestinien depuis la place du Ralliement et dans les rues du centre-ville. Cette mobilisation quasi-hebdomadaire ne faiblit pas, au-delà des fluctuations liées à la météo ou à l’actualité (la semaine d’avant, la manifestation avait été reportée pour cause de Gay pride). Mais il faut absolument l’élargir, notamment contre la répression menée sournoisement ou ouvertement par l’État français, et alors que la menace d’une offensive meurtrière de l’armée israélienne sur Rafah et ses centaines de milliers de réfugié·e·s ne cesse de s’affirmer. Cessez-le feu immédiat ! Retrait des troupes d’occupation !
Malgré la pluie, c’est un bon millier de personnes qui a participé à tout ou partie du rassemblement et de la manifestation appelée à Angers par CGT, FSU, Solidaires et les syndicats de jeunes (UNEF, UE, MNL...). À Cholet comme à Saumur, les cortèges ont rassemblé 100 personnes. Dans une situation politique et sociale lourde de menaces, cette mobilisation honorable montre que le mouvement social n’a pas dit son dernier mot. Comme le concluait L’Anjou rouge, le tract du NPA49 distribué à la manifestation, la lutte continue !
Le 1er Mai est une journée de lutte internationaliste et de revendications des travailleuses et travailleurs. Rarement on a autant eu de raisons d’y participer qu’en 2024 : guerres en Palestine et en Ukraine, crise globale du système capitaliste, attaques contre les libertés, recul des droits sociaux, déni climatique, etc. Ce 1er Mai dans la rue (à 10h30 à Angers, pl. Imbach, Saumur, pl. Bilange, Cholet, pl. Travot, et Segré, pl. du port)… et puis la lutte continue !!!
La 24e Marche des fiertés LGBTI+ 2024 d’Angers était appelée ce samedi 27 avril. Comme les années passées, un village des fiertés s’est tenu dès 11h suivi à 14h de la marche proprement dite et d’autres initiatives (16h DJ au village ; 18h Before à l’Entre 2 ; 23h Pride night au Chabada ; 5h After à La Cage...) La thématique - pleinement justifiée - de cette année était : “Droit d’asile sacrifié, droits humains menacés, LGBTI+ en danger !”. Nombreuses et nombreux sont celles et ceux qui ont répondu à cet appel.
Sous la pression de l’extrême-droite annoncée à près de 40% lors des prochaines élections européennes, le gouvernement Attal renforce le cours autoritaire de l’État tous azimuts. Mais au-delà des jeux politiciens, la bourgeoisie française veut mettre au pas la population pour augmenter ses profits à l’intérieur et faire la guerre à l’extérieur. L’ensemble de la gauche sociale et politique doit se retrouver pour résister ensemble à la criminalisation du mouvement social et pour défendre les libertés publiques.
Accroché à un gouvernement fascisant et ultra-religieux, Netanyahou n’a qu’une stratégie pour sauver son poste : la guerre. Et une guerre embrasant le Moyen-Orient, de manière à obliger les USA à intervenir directement dans le conflit et changer radicalement les rapports de force dans la région, mais aussi sur la scène politique Israélienne. Jusqu’à quand nos gouvernements vont-ils laisser l’État israélien mener une guerre génocidaire à Gaza et mettre le feu au Moyen-Orient ? La seule sortie de crise possible, c’est d’imposer le cessez-le-feu à Gaza, l’embargo sur les armes et des sanctions contre le régime israélien.
Le 13 avril au Ralliement à Angers, ce sont 150 personnes qui se sont à nouveau rassemblées pour exiger un cessez-le-feu immédiat à Gaza et la fin du massacre des populations civiles par bombardements et famine organisé par l’armée de l’État d’Israël. Ce rassemblement statique intermédiaire entre deux manifestations mobiles (celle de la semaine précédente avait réuni 700 personnes) était le 24e depuis le début la levée des interdictions de manifester en défense du peuple palestinien. La solidarité vivra, le peuple palestinien aussi !
Nous publions ici un communiqué de presse du NPA49 après la censure par la nouvelle présidente de l’Université d’Angers de la conférence que devait donner l’historienne Ludivine Bantigny. Le NPA49 appelle l’ensemble du mouvement ouvrier, social et démocratique angevin à réagir à cette interdiction consécutive aux pressions de l’extrême droite LR et Reconquête, notamment en participant en masse, jeudi 18 avril, à la conférence de Ludivine Bantigny à 18h à la Bourse du Travail.
Nous publions ici une tribune parue sur Médiapart ce 9 avril 2024, signée par un ensemble de personnalités politiques et intellectuelles pour qui « Les élections européennes doivent être l’occasion de renforcer une gauche radicale ancrée dans les luttes sociales, féministes, antiracistes et écologiques, les quartiers populaires, capable de stopper l’ascension de l’extrême droite » et de « construire une nouvelle force politique, plus forte et plus populaire que ce que représentent aujourd’hui les organisations et les luttes ».
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- samedi 5 juillet de 15h à 16h30 : Rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien et point d’information. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
- C’est le retour de la TVA antisociale ! (30/05/2025)
- Arrêt des poursuites : la lutte antifasciste et la solidarité avec les migrantEs ne sont pas des délits ! (29/05/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...