Depuis 6 mois, Israël mène une guerre contre les populations réfugiées à Gaza, dont le caractère génocidaire est chaque jour plus évident. Plus de 33.000 Palestinien·ne·s ont été tué·e·s et près de 80.000 ont été blessé·e·s, le plus souvent avec des mutilations graves. Parmi ces mort·e·s, 40% sont des enfants, ce qui montre que cette guerre est menée contre la population civile. Aujourd’hui Israël s’apprête à attaquer Rafah, où 1,5 millions de Gazaouis se sont réfugiés. Cette opération provoquerait de nouvelles morts par dizaines de milliers.
Plus de 700 personnes ont, samedi 6 avril à Angers, pris part à la manifestation hebdomadaire contre les massacres en cours dans la bande de Gaza. La récente destruction infernale de l’hôpital Al Shifa comme les derniers assassinats d’humanitaires, en l’occurrence de l’ONG World Central Kitchen, montrent que le gouvernement d’extrême droite israélien n’entend pas renoncer à ses projets d’élimination de la population palestinienne. Seule une mobilisation internationale massive qui contraindrait les USA et l’UE à cesser d’alimenter en armes et munitions l’État d’Israël peut encore écarter le risque de génocide. Solidarité avec le peuple palestinien !
Ce mardi 2 avril, une grève était appelée dans les collèges contre les groupes de niveau et le tri social sélectif voulu par le gouvernement des riches. À Angers, après une AG à 9h à la Bourse du travail, une grosse centaine d’enseignant·e·s s’est rassemblée à 11h au Ralliement à l’appel de l’Intersyndicale. Prochaine échéance : jeudi 4 avril pour une journée « Collèges morts » autour des enseignant·e·s et parent·e·s d’élèves mobilisé·e·s.
Après les « Huit heures pour la Palestine » qui se sont déroulées à Angers avec un grand succès le samedi 23 mars, le rassemblement du samedi 30 mars place du Ralliement a rassemblé près de 200 personnes. En plein week-end de Pâques, et alors que l’accent avait été posé sur la grande manifestation prévue le samedi 6 avril, cette mobilisation traduit une fois encore l’enracinement d’une mobilisation de jour en jour plus nécessaire face aux massacres de masse en cours à Gaza.
Malgré l’absence de liste de rassemblement, convaincu de la nécessité de construire l’unité d’une gauche de rupture qu’il s’agit aussi de conforter, le NPA prendra sa place dans la campagne européenne et continuera à défendre une orientation unitaire et révolutionnaire. Nous pensons que, malgré ses limites et les désaccords que nous pouvons avoir avec la liste de l’Union populaire portée par LFI, un score élevé de celle-ci serait une bonne chose.
Les mobilisations pour le retrait de la loi Asile immigration ont été importantes, rassemblant un arc large d’associations, de collectifs de sans-papiers, de syndicats, de partis. Mais elles n’ont pas suffi. Nous devons
continuer le combat pour la solidarité :
- Pour l’abrogation de la loi asile immigration, contre la remise en cause du droit du sol et de l’Aide médicale d’État ;
- Pour un accueil digne des migrant·e·s, la régularisation de toutes et tous les sans papiers, et la liberté de circulation et d’installation ;
- Pour la justice sociale, pour une vie libre et digne contre le racisme.
Le soutien à la résistance ukrainienne doit s’amplifier, mais ne doit pas passer par un asservissement économique et politique à l’OTAN ou à l’Union européenne. Les armes doivent être données (et non vendues !), et aucune dette ne doit venir vampiriser l’Ukraine pour les décennies à venir. Plus encore, il faut vaincre la corruption et les nuisances des oligarques, en finir avec les politiques ultra-libérales du gouvernement ukrainien qui s’opposent aux conditions d’une lutte de résistance nationale qui, pour être plus forte et efficace, doit être socialement juste.
Mardi 19 mars, la journée nationale de mobilisation de la fonction publique, appelée par une large intersyndicale, s’est traduite à Angers, en milieu de journée, par une manifestation d’environ 1200 personnes au départ du Ralliement. Des AG ont été organisées dans plusieurs secteurs, notamment dans l’Éducation Nationale.
Anjou-Loire Territoire (ALTER) et la ville d’Angers voulaient sans doute abattre en catamini les huit ormes du Japon de la caserne des pompiers d’Angers, là où ils veulent implanter un parking-silo, entre le château et la gare (qui ne manque pourtant pas de parkings !) Raté pour la discrétion, car le collectif « Non au parking-silo » veillait et une trentaine de personnes est venue protester contre le massacre à la tronçonneuse d’arbres vieux d’un demi-siècle. Mais, hélas, réussi en pratique, au mépris de la réglementation et des beaux discours municipaux sur l’écologie. Est-ce cela la « végétalisation » de la ville vantée par Béchu ?
Comme la semaine précédente, ce sont 250 Angevin·e·s qui, au Ralliement et dans les rues du centre ville d’Angers, ont manifesté leur solidarité avec la population palestinienne de Gaza, victime quotidienne de massacres innommables, et de Cisjordanie, victime de l’occupation militaire et des exactions des colons d’extrême droite. C’est une mobilisation qui dure depuis les premiers bombardements de la population civile à Gaza, en octobre, et qui va continuer, notamment le samedi 23 (« 8h pour la Palestine » au Centre Jean Vilar à La Roseraie, de 14h à 22h) et le mercredi 27 mars (conférence-débat suivie d’une soirée artistique, salle Claude Chabrol, à 18h).
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- samedi 5 juillet de 15h à 16h30 : Rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien et point d’information. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
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Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...