Après les injures racistes proférées contre Christiane Taubira le 25 octobre dernier et l’appel initié par la LDH49 et relayé par plusieurs organisations de gauche (dont le NPA49), ce sont près de 3000 personnes qui, à Angers ce 11 novembre, ont manifesté contre le racisme. Cette mobilisation exceptionnelle est une belle riposte aux exactions répétées des intégristes, racistes et fascistes depuis de longs mois. Cependant, les tentatives de récupération éhontées de la droite institutionnelle (qui, au dernier moment a également appelé au rassemblement) et l’empressement de la LDH49 à les cautionner jettent une ombre sur ce qui aurait dû être bouffée d’oxygène pour la lutte antiraciste. Analyse...
Libération de la parole raciste (contre Christiane Taubira) et homophobe (lors des "manifs pour tous"), exactions diverses : notre département a le triste privilège de collectionner les effets délétères de l’alliance entre droite et extrême-droite scellée lors des manifestations contre l’égalité des droits. Le NPA 49 se joint à l’appel à manifester de la Ligue des Droits Humains 49 et de toutes les associations, syndicats, partis et militant-e-s refusant les dérives racistes, homophobes ou sectaires : Lundi 11 novembre 2013, à 17h devant les marches du Palais de justice d’Angers.
Rien ne va plus pour François Hollande et son gouvernement. Leur politique d’austérité et leur soumission aux exigences du patronat et des banques dressent les salariés et toutes les couches sociales contre lui, colère dont la révolte bretonne est devenue le symbole... C’est bien plus qu’ « un changement de cap » qui est nécessaire. La réponse ne peut venir que des intéressés eux-mêmes, et en premier lieu des salarié-e-s et de la jeunesse. Il faut interdire les licenciements, répartir le travail entre tous sans diminution des salaires, annuler le fardeau de la dette, imposer une fiscalité résolument progressive, organiser la production en fonction des besoins et dans le respect de l’environnement.
Dans un texte intitulé “Écotaxe : leçons de France” et publié le 1er novembre sur le site de la LCR de Belgique, Daniel Tanuro revient sur le scandale d’État de l’écotaxe conçue par le gouvernement Sarkozy (appliquée par le gouvernement Hollande et perçue par... une société privée), et l’impasse des politiques qui prétendent combattre la dégradation de l’environnement – notamment les émissions de gaz à effet de serre – par le seul truchement d’une politique de prix. Un éclairage indispensable !
En dépit de la période de vacances scolaires et de la morosité sociale, le cru 2013 du Festival féministe angevin D’Égal à Égales, consacré cette année aux inégalités Hommes/Femmes au travail, aura comme les deux années précédentes attiré un public nombreux et divers. Après l’ouverture du mardi à l’Espace culturel, les salons Curnonsky ont été vendredi soir le lieu d’un premier meeting et samedi celui de trois tables rondes, d’une exposition, d’un atelier pour les enfants et d’un spectacle le soir. Une manifestation symbolique et festive a également eu lieu le samedi en fin d’après-midi place du Ralliement. Chacune de ces initiatives a réuni entre 50 et 200 personnes.
C’est une salle pleine à craquer (115 participant-e-s) qui a inauguré le festival féministe D’Égal à Égales 2013, avec beaucoup de femmes et de jeunes qui ne sont pas forcément engagés dans des réseaux militants. La projection du passionnant film D’ÉGAL À ÉGALES de Corinne MÉLIS et Christophe CORDIER, construit autour des portraits de quatre femmes immigrées ou fille d’immigrés engagées dans le syndicalisme et la défense de l’égalité des droits, fut suivie d’un riche débat animé par le réalisateur Christophe Cordier et la géographe Chadia Arab du CNRS. Un premier succès avant les journées de vendredi et samedi !
Un collectif d’organisations associatives, syndicales et politiques (dont le NPA49) s’est constitué à Angers en 2011 afin d’organiser des événements féministes. Ce festival « d’égal à égales » aura lieu cette année les vendredi 25 et samedi 26 octobre aux salons Curnonsky dans le centre-ville d’Angers, avec un prélude le mardi 22 à l’Espace culturel de l’Université.
Le titre des journées : INÉGALITÉS FEMMES-HOMMES : C’EST QUOI CE TRAVAIL ?! rappelle que l’égalité entre les femmes et les hommes dans le monde du travail est (très) loin d’être acquise. Venons tous en en débattre pour pouvoir mieux agir, revendiquer et gagner l’égalité !
Pendant des semaines, au moment même où nous avons reçu nos avis d’imposition sur le revenu, le discours ambiant à gauche comme à droite a été de dénoncer sur tous les tons et médias le « trop d’impôts » poussant
le gouvernement à décréter une « pause fiscale »… en faveur des seules entreprises et des plus riches ! Analyse et propositions du NPA.
La leçon de Brignoles est là : ceux qui ne se placent pas dans l’opposition à un gouvernement au service des patrons ne peuvent mobiliser derrière eux les couches populaires. L’urgence aujourd’hui, est donc d’avoir une politique claire de dénonciation de ce gouvernement Hollande qui ouvre la voie à la désespérance et aux démagogues fascisants. À Angers comme partout ailleurs, il faut une gauche anticapitaliste, écologiste, féministe et antiraciste, vite ! C’est pourquoi le NPA 49 renouvelle son appel à l’unité de la Gauche non gouvernementale lors des prochaines élections municipales, notamment à Angers, car les élections peuvent être un moyen de rassembler et construire, et un point d’appui pour les mobilisations.
Dans un courrier du 3 octobre, le NPA d’Angers invite toutes les organisations de la gauche non gouvernementale et défendant une perspective anticapitaliste à une rencontre afin de discuter des prochaines élections municipales. Alors que la municipalité PS-EELV, dont le bilan social et écologique est des plus discutable, s’apprête à se présenter sur trois listes distinctes, alors que la droite et l’extrême-droite cherchent à surfer sur le désarroi populaire et les préjugés réactionnaires pour faire oublier les responsabilités capitalistes dans la crise, il faut construire une véritable alternative anticapitaliste. C’est en tout cas ce que propose le NPA...
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- mercredi 17 septembre à 17h30 : Stop au génocide à Gaza ! Rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers.
- jeudi 18 septembre : mobilisation intersyndicale contre l’austérité budgétaire. Manifestations à 11h à Angers (place Leclerc), à 10h à Cholet (pl. Travot), Saumur (pl. Bilange) et Segré (pl. du port).
- samedi 20 septembre à 10h30 : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place Jean XXXIII à la Roseraie à Angers.
- dimanche 28 septembre : Mobilisation nationale « pour le climat, la justice, les libertés » à l’appel d’ATTAC et des associations écologistes.
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Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.
Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !