Dans une tribune parue sur Mediapart ce 30 décembre, Olivier Besancenot, membre de la direction du NPA et Almamy Kanouté, porte-parole du mouvement Émergence dénoncent les deux guerres de l’État français menées en Afrique pendant l’année qui s’achève. Car si, comme d’habitude, l’État français tente de justifier ces interventions militaires par la défense de la “démocratie” et la lutte contre le “terrorisme”, il n’est que le bras armé des multinationales et des organismes capitalistes internationaux dont la politique conduit invariablement les pays africains à des crises toujours plus profondes. “La solution est d’abord africaine, et les troupes militaires françaises doivent maintenant partir de ce continent.”
L’autorisation accordée par le maire d’Angers (F. Béatse) d’ouvrir les commerces les dimanches 15 et 22 décembre, en plus d’être un nouveau témoignage de la soumission des responsables du PS aux ordres du grand patronat, est une nouvelle agression contre les droits sociaux des travailleurs du commerce, salariés ou artisans. Ce scandale est dénoncé dans un tract unitaire par le NPA49, le parti de gauche (PG49) et le nouveau regroupement “Ensemble” du Maine-et-Loire.
Dans un article examinant les concepts d’utopie et de contre-utopie ainsi que les deux principales attitudes à l’égard de l’utopie (la posture pragmatique généralement pessimiste, responsabiliste et sceptique à l’égard de l’utopie, et la posture optimiste, percevant dans l’utopie un souffle de liberté et un principe d’espérance), la revue Esprit critique révolutionnaire, site de formation pour les militants anticapitalistes, autogestionnaires et objecteurs de croissance, livre sa réflexion sur l’utopie en tant que ressource en terme d’évolution, qui permet à la société de se préserver de la stagnation et du déclin.
Après l’opération militaire au Mali, Hollande vient d’engager l’armée de l’État français dans sa 2e intervention en Afrique en un an : 1600 soldats sont envoyés renforcer les 400 déjà présents sur place (qui gardent en permanence l’aéroport de Bangui et quelques sites français dont celui de Total), sans compter les quelque 3000 militaires de la Force militaire d’Afrique Centrale. Plus que jamais, le pompier pyromane qu’est l’impérialisme français est le problème, pas la solution... Analyse.
Près de 300 personnes se sont rassemblées mercredi 4 décembre en fin de matinée devant la mairie de Trélazé, en défense des Ardoisières, à l’appel de la CGT. Si Marc Goua, député-maire PS de la ville, y a fait une brève apparition obligée, ce sont essentiellement des militantEs et sympathisantEs de la CGT (avec des délégations de Solidaires et de la FSU) et, au niveau politique, du PCF, de LO, d’AL et du NPA qui se sont mobilisés. C’est que l’ambiance n’était ni à la “tristesse” fataliste ni à se coucher devant les ordres de la multinationale IMERYS, mais à refuser la fermeture de la mine et à exiger de nouvelles recherches nécessaires au maintien de l’activité.
A l’occasion de la venue en France d’Issa Ndiaye, ex-ministre de l’Éducation du président malien déchu Amadou Toumani Touré et professeur de philosophie, et de la sortie d’un ouvrage collectif intitulé « La France en guerre au Mali, enjeux et zone d’ombres » (Édition Tribord, 249 pages), l’association Survie qui dénonce les méfaits de la Françafrique organisait une soirée de rencontre et de débat vendredi 29 novembre au centre Jacques Tati à Angers. Elle a rassemblé une soixantaine de participants. Récit...
La multinationale IMERYS entend se débarrasser de sa filiale de Trélazé, les Ardoisières d’Angers, et de ses 153 salariés. Les faux arguments sur un prétendu "épuisement" des filons cachent mal la véritable raison de cette fermeture : la rapacité des actionnaires et le choix de réorienter le groupe vers la catastrophique industrie du gaz de schiste. Dans un communiqué, le NPA49 souligne le coût social et le coût induit d’une fermeture du site ardoisier. Il revendique l’interdiction des licenciements et la mise sous tutelle publique des Ardoisières d’Angers.
En prélude à la journée internationale contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, une Marche de nuit de près de 200 femmes contre les violences sexistes et sexuelles s’est tenue à Angers au soir du vendredi 22 novembre, au départ de la place Mondain Chalouineau, à l’appel du collectif D’Égal à Égales. Alors que les coupes budgétaires entraînent la suppression du financement de nombreuses associations d’aides aux victimes et la fermeture de nombreux centres d’hébergement d’urgence pour femmes à la rue ou battues, cette mobilisation a été aussi l’occasion de revendiquer les moyens financiers pour une politique féministe cohérente et résolue (voir également le dossier Violences faites aux femmes : des luttes à mener ! sur le site national du NPA).
Un rassemblement contre le droit à l’IVG de quelques intégristes de l’association catholique d’extrême droite “SOS Tout petits” et de quelques militants du FNJ et de l’UNI s’est tenu devant le palais de justice d’Angers, samedi 16 novembre. Un contre rassemblement pacifique d’une cinquantaine de militantEs a tenu à l’inverse à défendre ce droit, plus généralement les droits des femmes, et à dévoiler la véritable nature anti-démocratique de “SOS Tout petits”. Un combat qui, comme en témoigne un compte rendu de presse locale, reste à gagner...
Lucie est morte. C’est plus qu’une militante que tous ses anciens camarades du NPA49 pleurent aujourd’hui. Toutes et tous, nous garderons le souvenir d’une jeune femme essayant avec ténacité de lutter contre un destin personnel injuste et tragique sans rien abdiquer de ses convictions politiques. Nous saluons sa mémoire et nous adressons à Maurice et Catherine, à Josie, à ses frères et à toute sa famille notre salut fraternel et solidaire.
- Lucie durant la mobilisation contre le CPE en 2006 (vidéo)
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- mercredi 17 septembre à 17h30 : Stop au génocide à Gaza ! Rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers.
- jeudi 18 septembre : mobilisation intersyndicale contre l’austérité budgétaire. Manifestations à 11h à Angers (place Leclerc), à 10h à Cholet (pl. Travot), Saumur (pl. Bilange) et Segré (pl. du port).
- samedi 20 septembre à 10h30 : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place Jean XXXIII à la Roseraie à Angers.
- dimanche 28 septembre : Mobilisation nationale « pour le climat, la justice, les libertés » à l’appel d’ATTAC et des associations écologistes.
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Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.
Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !