Chômage, précarité, “Sécurité globale” : 3 raisons de manifester à Angers !

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Deux manifestations intersyndicales se sont succédé à Angers ce samedi 5 décembre, en dépit d’un temps maussade. La première, devant la Bourse du travail à l’appel de l’UD CGT et de Solidaires, a dénoncé le chômage et la précarité, deux armes du capital pour soumettre et surexploiter la classe travailleuse. Elle a réuni près de 200 personnes. La seconde, place du Ralliement à l’appel de l’intersyndicale CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, pour dénoncer la loi liberticide dite de “Sécurité globale” a rassemblé environ 1500 manifestant.e.s. C’est moins que la semaine précédente, où les 4000 présent.e.s étaient encore sur le coup de l’émotion née de l’évacuation brutale par la police de la place de la République à Paris et du tabassage par des policiers du producteur M. Zecler. Mais dans le contexte du confinement et alors que le rassemblement - appelé tardivement - avait été interdit par la préfecture, c’est encore une fois un grand succès militant.

Contre le chômage et la précarité

-  Voir le compte rendu du rassemblement contre le chômage et la précarité sur le site de l’UL-CGT

Pour le retrait de la loi dite de “Sécurité globale”

-  Voir le compte rendu du rassemblement contre la LSG sur le site de l’UL-CGT

Après le mot d’ordre de dispersion par les organisations syndicales, une moitié des participant.e.s est ensuite partie en manifestation. Non loin du commissariat et de la préfecture, le cortège a été agressé par la police à coup de grenades ou de jets lacrymogènes. Les mauvaises habitudes ne se perdent donc pas facilement...

Et ce n’est pas avec un “syndicat” d’extrême droite comme Alliance que cela risque de changer. Ainsi le Courrier de l’Ouest du 3 décembre rapporte-t-il les propos du secrétaire départemental de cette officine, lequel s’offusque que deux des policiers qui ont tabassé sans raison valable le producteur de musique Michel Zecler, l’ont accusé faussement de violences et établi des faux en écriture publique (ce qui est un délit passible de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende au titre de l’article 441-1 du code pénal) se retrouvent en détention provisoire. Il prétend ainsi que les policiers seraient au-dessus des lois ! Et c’est bien pourquoi ce “syndicat” tient tant à l’article 24 de la LSG (qui n’est d’ailleurs pas le seul article liberticide de cette loi liberticide). Nous pensons exactement le contraire et c’est pourquoi la mobilisation va continuer !

5 décembre 2020, par NPA 49