D. Vidal a présenté son analyse du retour des conflits inter-impérialistes opposant notamment les États-Unis et le reste de l’OTAN, d’une part, la Russie et ses alliés, d’autre part, dans une période où, comme disait Gramsci, “Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres”. Tout en approuvant le soutien à l’Ukraine attaqué par l’impérialisme russe et l’aide – indispensable – aux réfugié-e-s ukrainien-ne-s, Dominique Vidal a rappelé l’impunité dont jouissent les dirigeants israéliens, qui multiplient les projets d’implantations en territoire palestinien et renforcent les mesures d’apartheid à l’égard de tous les Palestiniens, tant en Cisjordanie qu’en Israël –, apartheid dénoncé tant par des organisations juives en Israël que par des associations comme Amnesty International, mais ignoré par les gouvernements occidentaux, dont le nôtre.

Taoufiq Tahani, de son côté, a déploré le “deux poids, deux mesures” hypocrite des Occidentaux qui dénoncent à juste titre la barbarie de l’agression russe contre l’Ukraine d’un côté, mais ferment les yeux devant les massacres commis dans le reste du monde par leurs alliés, par exemple l’Arabie Saoudite au Yémen, mais aussi par Israël, qui a tué 400 Palestiniens en moins d’un an et demi, dont de nombreux enfants.

En soirée, le concert proposé par Al-Kamandjati a fait salle comble.

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