Référendum grec : Pour le NON (OXI) !

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Appuyées par les grands médias qu’elles contrôlent, les bourgeoisies européennes essayent comme d’habitude de faire passer leurs plans d’austérité, de privatisations, de destruction du service public, de liquidation de la sécurité sociale et des retraites comme les seules solutions possibles, pour le plus grand profit des multinationales et des ultra-riches. Les propos hystériques contre le Tsipras et le gouvernement grec trahissent à la fois leur cupidité, leur volonté de renverser un gouvernement qui ne se plie pas à leurs injonctions, et leur profond mépris de la démocratie.

À l’inverse, les prises de positions de la gauche de gauche se multiplient en faveur du NON aux diktats de la Troïka (UE, BCE et FMI) à l’occasion du référendum démocratiquement proposé au peuple grec par Alexis Tsipras et son gouvernement.

On lira notamment :
-  l’article publié sur le site national du NPA : Référendum en Grèce : pour le “non” et pour la rupture
-  le communiqué des Économistes atterrés : Zone euro : 19 moins un ?.
-  et l’appel issu de la réunion des réseaux européens (Altersommet, Blockuppy) samedi 27 juin à Athènes, avec un lien vers pétition :

Non à l’austérité, Oui à la démocratie !

Nous, membres de mouvements sociaux, de syndicats ou d’organisations politiques venus de toute l’Europe, étions rassemblés ce samedi 27 juin à Athènes, dans un moment décisif et historique. Le gouvernement Grec a décidé d’organiser un référendum sur l’ultimatum que les institutions internationales souhaitent imposer pour les années à venir, avec la perspective d’une austérité accrue pour le peuple grec.

L’Europe est à la croisée des chemins. La Troïka ne cherche pas seulement à détruire la Grèce, elle s’en prend à nous tou.te.s. Il est grand temps de nous dresser contre le chantage des élites européennes.

Dimanche prochain, le peuple grec a la possibilité de refuser l’austérité, et de choisir la voie de la dignité, dans l’espoir d’une autre Europe.

En ce moment historique, chacun de nous doit prendre position.

Pour nous :
-  C’est NON à l’austérité, à la réduction des pensions de retraites et à l’augmentation de la TVA,
-  C’est NON à la pauvreté et aux privilèges
-  C’est NON au chantage et au démantèlement des droits sociaux
-  C’est NON à la peur et à la destruction de la démocratie.

Pour nous, c’est OUI à la dignité, à la souveraineté, à la démocratie, et à la solidarité avec les citoyen.ne.s grecs.

Il ne s’agit pas d’une histoire entre la Grèce et l’Europe, mais de deux visions de l’Europe : la nôtre, celle de la démocratie et de la solidarité, une Europe des peuples , sans frontières. Et la leur : celle du refus de la justice sociale et climatique, qui piétine la démocratie, qui s’attaque à la protection des plus vulnérables, et s’oppose à la taxation des riches.

Basta, Y’en a marre ! Une autre Europe est possible !

Pour créer un puissant mouvement de refus de cette Europe de l’austérité, organisons notre propre suffrage, en ligne et sur les places publiques

Vous pouvez signer la pétition ici : http://www.altersummit.eu/accueil/article/no-to-austerity-yes-to-democracy?lang=fr

Profitons de cette occasion historique pour mobiliser en Europe les peuples, les syndicalistes, les mouvements sociaux et organisations politiques pour dire « Non » à l’austérité dans toute l’Europe vendredi prochain (3 juillet).

L’Europe de l’austérité, c’est NON, OXI, NO, NEIN… !

Dimanche 5 juillet 2015 sera une journée cruciale pour nous, pour les peuples européens, pour nos rêves, pour nos espoirs. Cette journée sera une étape dans notre combat pour une autre Europe. Nous serons toujours du côté de la démocratie.

28 juin 2015, par NPA 49