Bétharram, Notre Dame d’Espérance à St Nazaire, Bon Pasteur (à Angers, Le Mans et Metz) etc. Autant d’institutions catholiques à prétention pédagogique dont les noms sont aujourd’hui associés à des violences physiques et sexuelles inadmissibles contre des jeunes filles et garçons. Face à cela, l’État et les élus de droite sont restés muets, voire complices. À l’instar de l’actuel premier ministre, François Bayrou, qui ne pouvait pas ignorer les pratiques en vogue à Bétharram, qui n’a rien fait et a, de fait, couvert ces exactions. Tout cela nous éclaire sur la nature du gouvernement et de l’État, leurs mensonges et leur volonté permanente de protection des puissants.
Ce sont 1300 personnes (selon notre comptage ; Le Courrier de l’Ouest annonce 1200, la police 1400 !) qui, samedi 22 mars à Angers, ont défilé contre le racisme à l’appel d’un large éventail d’associations, de syndicats et partis. La manifestation avait été précédée d’un rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien (le 73e depuis le début de la guerre génocidaire qui a suivi le massacre du 7 octobre), qui a réuni environ 400 personnes.
Ce samedi 22 mars, la journée internationale contre le racisme est aussi une journée contre le fascisme, qui se traduira par de nombreuses manifestations, comme à Angers à 16h : marche des solidarités et contre le racisme, place du Ralliement (lire l’appel local). Avec l’élection de Trump et face à l’offensive réactionnaire en cours partout dans le monde, il est urgent de reconstruire un front large et unitaire de résistance contre les politiques racistes, anti-migrant·e·s, et plus largement contre l’extrême droite.
La fuite en avant guerrière est la conséquence de la crise actuelle du système capitaliste : d’une part l’industrie de guerre est une manière de relancer l’économie et d’autre part nous assistons à une lutte pour une réorganisation des espaces contrôlés par les différentes puissances impérialistes.
C’est plus d’un millier de féministes, bien plus que les 800 chichement estimés par Ouest-France, qui a manifesté samedi 8 mars dans le centre-ville d’Angers. Plus d’une centaine de personnes à Cholet et une cinquantaine à Saumur se sont également rassemblées pour défendre les droits des femmes.
Le 8 mars, les organisations féministes, politiques et syndicales du monde entier appellent à la grève des femmes et des minorisé·e·s de genre. Le 8 mars, faisons grève du travail productif et reproductif. Rassemblons nous et mobilisons nous pour nos droits, pour l’égalité réelle ! En Maine-et-Loire, RDV à 15h40 place du Ralliement à Angers (Chorale, prise de parole, manif), place Travot à Cholet et place Bilange à Saumur !
Samedi 1er mars, c’est un demi-millier d’Angevin·e·s qui s’est rassemblé place du Ralliement puis a manifesté dans le centre-ville d’Angers en solidarité avec le peuple palestinien. Le plan de Trump de déportation des Gazaoui·e·s et son soutien à la violente accélération de la colonisation en Cisjordanie ont été vivement dénoncés par les différentes organisations intervenant en prélude à la manifestation (AFPS, Amnesty International, FO, UD CGT, LFI, NPA, PCF49 et Libre Pensée.), ainsi bien sûr que par les manifestant·e·s. Plus que jamais, liberté pour la Palestine !
La rapporteuse publique avait demandé à la justice administrative « l’annulation totale » de l’arrêté préfectoral qui a permis d’entamer en 2023 le chantier de l’A69 entre Castres et Toulouse. Après avoir longuement tergiversé, la justice administrative a fini par suivre cette demande. Le chantier, dont la mise en place s’était accompagnée de nombreuses violences policières contre les opposant·e·s (et encore plus contre l’environnement et la biodiversité), est légalement arrêté. Nous relayons ici le communiqué du NPA Tarn sud se réjouissant de cette victoire et appelant à la poursuite de la mobilisation.
À l’initiative du Collectif 8 mars (Planning familial, collectif Lucioles, Aides, Collages féministes, Attac, FSU, Solidaires...), une soirée féministe est organisée le samedi 1er mars à partir de 18h30 au Centre Jean Vilar à Angers. Ce sera un des préludes à la manifestation du samedi 8 mars, journée internationale pour les droits des femmes, à 15h40, place du Ralliement à Angers (Chorale, prise de parole, départ en manifestation).
Le scandale de l’établissement scolaire Notre-Dame de Bétharram remet sur le devant de la scène les violences faites aux enfants. La Ciivise (Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants) avait déjà rendu en 2023 un rapport accablant. Aujourd’hui, c’est bien la complicité de l’État, jusqu’au plus haut niveau, qui est mise en lumière.
- samedi 2 août à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Jardin du mail à Angers.
- dimanche 28 septembre : Mobilisation nationale « pour le climat, la justice, les libertés » à l’appel d’ATTAC et des associations écologistes.
Nous suivre sur
- Facebook
- X
- Instagram
voir aussi à Angers
- Alter49.org
- Le Cercle 49.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
- À Murcie, comme à Romans-sur-Isère ou Southport : Make Racists Afraid Again ! (23/07/2025)
- Libération de Georges Ibrahim Abdallah : enfin ! (17/07/2025)
- Les travailleurEs ne paieront pas la guerre de Bayrou et Macron (16/07/2025)
- Contre la chasse aux migrantEs ! Liberté de circulation pour toutes et tous ! (14/07/2025)
- Soutien aux 5 postiers du 92, condamnés lourdement (11/07/2025)
- Honte à ceux qui ont voté la loi écocide Duplomb ! (10/07/2025)
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.
Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !
Le 8 juillet à l’Assemblée nationale, du “centre” à l’extrême droite, tous les députés du Maine-et-Loire (à l’exception de Stella Dupont, non inscrite) ont voté pour la loi Duplomb promue par l’agro-industrie et la FNSEA : Philippe Bolo (Démocrates), Nicole Dubré-Chirat et Denis Masséglia (Ensemble), François Gernigon et Laetitia Saint-Paul (Horizons), Anne-Laure Blin (LR). Précédemment au Sénat (Scrutin 181 du 27/01/2025), Grégory Blanc (PS) fut le seul sénateur angevin à voter contre : Corinne Bourcier et Emmanuel Capus (Horizons) ainsi que Stéphane Piednoir (LR) votèrent également cette loi écocide. À l’heure du dérèglement climatique et de la crise de la biodiversité, les neuf parlementaires pro-Duplomb proposent d’en remettre une couche dans le productivisme aveugle qui étouffe l’agriculture paysanne, prépare les cancers de demain grâce aux pesticides (tels que le néonicotinoïde de nouveau autorisé), précipite encore un peu plus l’extinction de masse des espèces animales et végétales. Ces extrémistes irresponsables préfèrent la fin du monde à la fin du capitalisme. Ne les laissons plus voter en notre nom !