Nous reproduisons ci-dessous un tract de la Commission Santé du NPA-L’Anticapitaliste. Le recto du tract fait le point sur les attaques sans précédent contre le droit à la santé contenu dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (Plfss 2025) élaboré par le gouvernement Macron-LR soutenu par le RN. Il se conclut par un appel à la nécessaire mobilisation, dont la reprise des étapes du « Tour de France de la santé ». Il faut maintenant avancer vers une mobilisation massive et unitaire autour du Plfss. Au verso, le NPA-L’Anticapitaliste développe sa conception de la sécurité sociale : La Sécu, elle est à nous !
Pour la 50e fois depuis le début des bombardements à Gaza qui ont suivi l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, et alors que les exactions de l’armée israélienne se sont étendues en Cisjordanie et au Liban, environ 200 Angevin·e·s se sont rassemblé·e·s place du Ralliement pour exprimer leurs solidarité avec les populations bombardées et exiger justice pour le peuple palestinien. Plus que jamais, mobilisons-nous, et notamment samedi 12 octobre pour une grande manifestation à Angers.
Ce sont environ 1400 manifestant·e·s (plus de 1000 à Angers, 250 à Cholet, 60 à Saumur et 50 à Segré) qui, ce mardi 1er octobre, ont répondu à l’appel de l’intersyndicale CGT-FSU-Solidaires-UNEF-UE du Maine-et-Loire pour les salaires, les services publics et l’abrogation de la réforme des retraites. Mobilisation certes insuffisante mais qui a néanmoins constitué une première riposte syndicale au coup d’État institutionnel typique de la 5e république qui a vu Macron se raccrocher à une alliance droite-extrême droite pour faire barrage au Nouveau Front populaire arrivé en tête aux élections législatives.
Après le succès des manifestations du Nouveau Front populaire le 7 septembre, la journée de grèves et de manifestations appelée ce mardi 1er octobre par la CGT, la FSU, Solidaires et plusieurs organisations de jeunesse constitue une nouvelle étape dans la contre-offensive du monde du travail contre Macron et le gouvernement Barnier. Les manifestations angevines partent à 10h à Saumur (pl. Bilange) et Segré (pl. du port), à 10h30 à Cholet (pl. Travot) et à 14h à Angers (Ralliement).
Plus de deux mois après les législatives, un nouveau gouvernement a fini par être mis en place. Confirmant le déni démocratique total de Macron, c’est un Premier ministre de la plus faible formation à l’Assemblée qui a été choisi, clairement pour mener une politique d’austérité et de répression. Les ministres sélectionné·e·s pour l’accompagner donnent une indication claire du programme antisocial, raciste et anti-écologique qui sera mis en place. Pour résister aux attaques, il n’y aura qu’une solution : la résistance dans la rue, par la grève, par toutes nos mobilisations !
Pas moins de quatre rassemblements se sont tenus samedi 21 mars à Angers : contre les coups de force de Macron et le gouvernement BaRNier, en défense des Ukrainien·ne·s agressé·e·s par le régime fasciste de Poutine, en solidarité avec le peuple palestinien massacré par l’armée de l’État d’Israël, et pour la paix, dans le cadre de la journée internationale pour la paix. Si la dispersion de ces combats a parfois nui à la participation, elle montre aussi l’urgence de réagir collectivement et le plus unitairement possible aux crises multiples générées par un capitalisme mortifère.
Alors qu’une Fête de l’agriculture paysanne est organisée par la Conf’ à Écuillé, ce sont pas moins de 3 manifestations et une réunion publique, à deux reprises simultanées, qui sont organisées à Angers, samedi 21 septembre. Le matin, l’Union étudiante et LFI appellent à manifester pour la destitution de Macron tandis que la LDH organise une réunion sur la situation dans les prisons. L’après-midi, les manifestations de solidarité avec la Palestine et la marche pour la paix sont appelées à la même heure. Cet éclatement est dommageable, quoique pas sans fondements politiques. Le NPA49 appelle quant à lui à participer à ces initiatives, mais surtout à s’attacher à construire une mobilisation globale face aux crises multiples auxquelles nous sommes confronté·e·s.
Partout, des milliers de femmes se reconnaissent dans l’histoire et les questions soulevées par le procès de Mazan : consentement, culture du viol et domination masculine, tant sur le plan social, politique que juridique. Plus de 10.000 femmes ont manifesté en France le 14 septembre. La mobilisation doit s’amplifier. Le 28 septembre, Journée internationale pour le droit à l’avortement, nous afficherons haut et fort notre solidarité avec toutes les femmes du monde et en particulier celles des pays où est interdit totalement ou partiellement le droit à l’avortement !
Les manifestations du 7 septembre ont été une première étape réussie pour affirmer que la censure du gouvernement se prépare dans la rue (1000 manifestant·e·s à Angers). La grève du premier octobre appelée par plusieurs syndicats est la prochaine échéance et doit être le départ d’une lutte prolongée pour en finir avec la macronie et l’extrême-droite !
Angers, à 14h, un millier de personnes s’est rassemblé place du Ralliement, en foule compacte avec beaucoup de jeunes. L’Union étudiante avait pris l’initiative d’organiser le rassemblement. Un appel commun Gauche écosocialiste (GES), Génération.S, PCF, L’APRES, Les Écologistes, LFI, Place publique et NPA-l’Anticapitaliste avait été publié en fin de semaine. Un communiqué signé par les UD CGT, FO, FSU et CFTC appelait également à participer à la mobilisation.
- samedi 5 juillet de 15h à 16h30 : Rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien et point d’information. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
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Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...