En dépit de la période de vacances scolaires et de la morosité sociale, le cru 2013 du Festival féministe angevin D’Égal à Égales, consacré cette année aux inégalités Hommes/Femmes au travail, aura comme les deux années précédentes attiré un public nombreux et divers. Après l’ouverture du mardi à l’Espace culturel, les salons Curnonsky ont été vendredi soir le lieu d’un premier meeting et samedi celui de trois tables rondes, d’une exposition, d’un atelier pour les enfants et d’un spectacle le soir. Une manifestation symbolique et festive a également eu lieu le samedi en fin d’après-midi place du Ralliement. Chacune de ces initiatives a réuni entre 50 et 200 personnes.
C’est une salle pleine à craquer (115 participant-e-s) qui a inauguré le festival féministe D’Égal à Égales 2013, avec beaucoup de femmes et de jeunes qui ne sont pas forcément engagés dans des réseaux militants. La projection du passionnant film D’ÉGAL À ÉGALES de Corinne MÉLIS et Christophe CORDIER, construit autour des portraits de quatre femmes immigrées ou fille d’immigrés engagées dans le syndicalisme et la défense de l’égalité des droits, fut suivie d’un riche débat animé par le réalisateur Christophe Cordier et la géographe Chadia Arab du CNRS. Un premier succès avant les journées de vendredi et samedi !
Un collectif d’organisations associatives, syndicales et politiques (dont le NPA49) s’est constitué à Angers en 2011 afin d’organiser des événements féministes. Ce festival « d’égal à égales » aura lieu cette année les vendredi 25 et samedi 26 octobre aux salons Curnonsky dans le centre-ville d’Angers, avec un prélude le mardi 22 à l’Espace culturel de l’Université.
Le titre des journées : INÉGALITÉS FEMMES-HOMMES : C’EST QUOI CE TRAVAIL ?! rappelle que l’égalité entre les femmes et les hommes dans le monde du travail est (très) loin d’être acquise. Venons tous en en débattre pour pouvoir mieux agir, revendiquer et gagner l’égalité !
Pendant des semaines, au moment même où nous avons reçu nos avis d’imposition sur le revenu, le discours ambiant à gauche comme à droite a été de dénoncer sur tous les tons et médias le « trop d’impôts » poussant
le gouvernement à décréter une « pause fiscale »… en faveur des seules entreprises et des plus riches ! Analyse et propositions du NPA.
La leçon de Brignoles est là : ceux qui ne se placent pas dans l’opposition à un gouvernement au service des patrons ne peuvent mobiliser derrière eux les couches populaires. L’urgence aujourd’hui, est donc d’avoir une politique claire de dénonciation de ce gouvernement Hollande qui ouvre la voie à la désespérance et aux démagogues fascisants. À Angers comme partout ailleurs, il faut une gauche anticapitaliste, écologiste, féministe et antiraciste, vite ! C’est pourquoi le NPA 49 renouvelle son appel à l’unité de la Gauche non gouvernementale lors des prochaines élections municipales, notamment à Angers, car les élections peuvent être un moyen de rassembler et construire, et un point d’appui pour les mobilisations.
Dans un courrier du 3 octobre, le NPA d’Angers invite toutes les organisations de la gauche non gouvernementale et défendant une perspective anticapitaliste à une rencontre afin de discuter des prochaines élections municipales. Alors que la municipalité PS-EELV, dont le bilan social et écologique est des plus discutable, s’apprête à se présenter sur trois listes distinctes, alors que la droite et l’extrême-droite cherchent à surfer sur le désarroi populaire et les préjugés réactionnaires pour faire oublier les responsabilités capitalistes dans la crise, il faut construire une véritable alternative anticapitaliste. C’est en tout cas ce que propose le NPA...
Alors que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) va rendre son cinquième rapport sur le climat, les réponses mises en avant par Europe Écologie les Verts ou par le gouvernement sont dramatiquement ridicules au regard des enjeux. Les transports sont les premiers contributeurs aux gaz à effet de serre. Avec 27 % des émissions de CO2, ils participent à leur forte augmentation qui est la cause du réchauffement climatique. Il est donc indispensable de réduire drastiquement l’utilisation des déplacements motorisés de personnes et de marchandises.
- Le NPA présente ici une première réflexion collective sur cette question.
À la veille des 180 manifestations du 10 octobre, qui ont tout de même regroupé 300 000 manifestantEs, les médias bourgeois se répandaient largement sur la faible mobilisation contre la première contre-réforme de « gauche » des retraites. L’enfumage du rapport Moreau, la proximité des congés, le poids du chômage et des difficultés économiques, la répression dans les entreprises et le déminage du gouvernement en direction des fonctionnaires rendaient la mobilisation compliquée... Analyse.
L’appel à grèves et manifestations de l’intersyndicale CGT-FO-FSU-Solidaires rejointe par l’UNEF a rassemblé en Maine-et Loire entre 2000 et 3000 personnes. La manifestation d’Angers a été la plus importante (environ 2000), suivie par celle de Cholet (300). En dépit des difficultés de mobilisation (date précoce, matraquage et enfumage médiatiques et gouvernementaux sur la réforme, division syndicale et faiblesse politique de la gauche radicale), c’est une première mobilisation honorable. Mais qui appelle une suite rapide !
Le texte exact du projet de loi gouvernemental sur les retraites est maintenant connu. Sans surprise, il programme un nouvel allongement de la durée de cotisations requises pour une pension à taux plein (43 ans au lieu de 41,5). Pour le reste, augmentation des cotisations et prétendues "mesures compensatoires" à la marge, il renvoie l’affaire à une gestion gouvernementale par décrets, modifiables à tout moment. C’est une réforme de classe, mais pas de la nôtre… Toutes et tous dans la rue le mardi 10 septembre, exigeons le retrait du projet de loi, et poursuivons la lutte par une grande mobilisation unitaire !
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- samedi 15 novembre à 14h30 : Conférence d’Agnès Levallois, autrice de « Le livre noir de Gaza », Centre Jean Vilar à Angers.
- samedi 22 novembre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers (lieu à confirmer).
- samedi 29 novembre : journée mondiale de solidarité avec la Palestine et
manifestation à 14h à Paris, place de la République. Départ en autocar organisé par l’AFPS49 : Inscriptions sur helloasso à 35€.
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Les militant·e·s et sympathisant·e·s du NPA49 saluent la mémoire de Stéphane Corbin, figure incontestée de la lutte pour l’égalité des droits des LGBTI en Maine-et-Loire, président de Quazar de 2008 à 2013 et de 2020 à 2023, animateur des marches des fiertés qui chaque année réunissent à Angers des milliers de personnes, dont une grande majorité de jeunes. Les obsèques de Stéphane se tiendront vendredi 31 octobre à 14h, église Saint-Martin-des-Champs à Angers. Salut à toi, Stéphane !
Un nouvel exemple vient d’être donné des liens étroits entre le groupuscule d’extrême droite Red-Angers et « Les Blancs de l’Ouest », charcutiers-entrepreneurs nationalistes chouchoutés par la municipalité d’Angers (ils ont un stand aux Halles Biltoki). Depuis octobre en effet, la personne embauchée pour tenir le stand aux Halles Biltoki et dans les marchés de Bouchemaine et Chalonnes, n’est autre qu’un néo-nazi connu pour avoir été un ambassadeur du Red lors de rassemblements fascistes (récupération honteuse du meurtre de la jeune Lola, « marche [néonazie] de Lukov » en Bulgarie, Légion hongroise, Academia Christiana, Institut Iliade, etc.) Le RAAF vient de publier à son propos un article instructif que l’on peut lire ICI.
Il y a aujourd’hui 82 ans que le résistant internationaliste nantais Robert Cruau était abattu à Brest par la Gestapo. Huit décennies après sa mort, Robert Cruau reste pour beaucoup un inconnu. Il fut pourtant un militant ouvrier internationaliste exceptionnel. Son histoire exemplaire reste à écrire. Lire la suite ici.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !