Les salariés restants de l’usine Rapidex d’Écouflant ont fini par en avoir assez des manœuvres liquidatrices des cadres dépêchés par la maison mère Martin afin de récupérer leur savoir-faire avant de les « jeter comme des kleenex ». Depuis mardi 6 octobre, ils occupent l’usine. Ils ont mis à la rue les cadres, "benné" leurs petites affaires, et réclament maintenant des primes de licenciement à la hauteur de celles qu’ont obtenues leurs camarades déjà licenciés.
Plus de 13000 angevin-e-s se sont déplacé-e-s pour participer à la votation organisée par les comités national et angevin contre la privatisation de La Poste. A plus de 98%, ils se sont exprimés CONTRE la privatisation. Dans tout le pays, ce sont 2,2 millions de personnes qui ont voté. Il faut maintenant exiger le retrait du projet gouvernemental de changement de statut de La Poste et, à tout le moins, un référendum sur la question.
Du 27 septembre au 3 octobre, dans tout le territoire, une votation citoyenne est organisée par les comités national et départementaux contre la privatisation de La Poste. Dans le Maine et Loire, un comité s’est mis en place qui regroupe CGT, SUD, Les Alternatifs, le MRC, le NPA, le PCF, le PG, le PS, Les Verts...
Ne laissons pas faire la privatisation/casse d’un service public aussi important que le service postal !
- Vidéo : Appel d’Olivier Besancenot au référendum du 3 octobre
- Vidéo : Grève du 22 octobre : les postiers rentrent en bourse !
Le NPA 49 apporte son soutien à l’appel de l’intersyndicale de la santé du Maine et Loire à ne pas renvoyer les dossiers d’inscription au nouvel « Ordre » infirmier corporatiste mis en place par le gouvernement et, par conséquent, à ne pas payer la cotisation (en annexe, l’appel de l’intersyndicale de la santé).
A en croire Sarkozy ou Les Verts, relayés par certains grands médias, la taxe carbone serait une mesure « écologique » nécessaire à la lutte contre le réchauffement climatique. C’est surtout, pour le gouvernement et le Medef, un nouveau prétexte pour ponctionner les classes populaires. Et, des Verts à l’UMP, c’est un moyen d’éviter de mettre dans le paysage une remise en cause des mécanismes du capitalisme qui conduisent la planète et ses habitants à la catastrophe écologique... Pour lutter contre le réchauffement climatique, mais aussi contre la dangereuse option nucléaire, des mesures autrement radicales s’imposent !
Les délégués du CE de Rapidex ont finalement signé le 27 août un « plan de sauvegarde de l’emploi ». Des primes conséquentes ont été obtenues par les licenciés au terme d’une lutte remarquable. Mais cela entérine les 31 licenciements programmés par la direction et laisse la question de la survie de l’entreprise en suspens.
Dans un document pdf, le NPA 49 livre un récapitulatif le plus exhaustif possible de l’’ensemble des plans de licenciements dans le département du Maine-et-Loire depuis un an, soit depuis le début de la « crise » ouverte du capitalisme. Cet état des lieux dramatique -– près de 3000 licenciements recensés, intérimaires compris, et baisse importante des salaires nets pour ceux qui sont touchés par le chômage partiel - montre quelle violence le système économique capitaliste et l’’État exercent sur la population salariée jusque dans le « paisible » Anjou...
A Notre Dame des Landes, en Loire-Atlantique, la semaine du 1er au 9 aoôt 2009 a été de résistance contre le projet d’aéroport voulu par les élites locales PS-UMP et le gouvernement. Rassemblant environ 10.000 personnes en plein coeur de l’été, elle a été ponctuée de rencontres diverses, de débats, de projections vidéos sur la crise écologique articulée avec diverses thématiques (agriculture, énergie, santé, rapports Nord-Sud, économie, monnaie…).
Pour son dernier conseil des ministres avant les vacances d’été, le gouvernement Fillon a choisi de s’attaquer au service public postal en fixant à l’automne le débat parlementaire sur la privatisation de La Poste par le biais d’un changement de statut et de l’ouverture du capital. Il faut d’urgence organiser la riposte, dans les communes jusqu’au niveau national.
Communiqué du NPA 49 après un vote du Conseil d’Administration de l’Université d’Angers (passage aux "responsabilités et compétences élargies" - titre III de la loi LRU) qui remet gravement en cause le service public universitaire.
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- mercredi 17 septembre à 17h30 : Stop au génocide à Gaza ! Rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers.
- jeudi 18 septembre : mobilisation intersyndicale contre l’austérité budgétaire. Manifestations à 11h à Angers (place Leclerc), à 10h à Cholet (pl. Travot), Saumur (pl. Bilange) et Segré (pl. du port).
- samedi 20 septembre à 10h30 : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place Jean XXXIII à la Roseraie à Angers.
- dimanche 28 septembre : Mobilisation nationale « pour le climat, la justice, les libertés » à l’appel d’ATTAC et des associations écologistes.
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Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.
Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !