Environ 10.000 personnes ont manifesté à Nantes ce samedi contre la violente intervention policière à Notre-Dame-des-Landes et la vandalisation par les gendarmes des habitations et locaux de la ZAD (“déconstruction” dans la novlangue du gouvernement). La solidarité avec les habitants de la ZAD ne faiblit donc pas ! Notre camarade Bertrand, du NPA44, revient ici sur le fil des événements de cette semaine et en analyse les enjeux.
Dans un Communiqué commun du 12 avril, 35 organisations (dont, pour les partis, le NPA, le PG, FI, AL, Ensemble !, EELV, mais aussi des syndicats et des associations comme ATTAC, Greenpeace ou le Mouvement de la paix) appellent le gouvernement à mettre en terme aux scandaleuses violences policières en cours à Notre-Dame-des-Landes. Face au déchaînement de la propagande gouvernementale contre les zadistes, retournant contre eux les accusations de violence alors que des gendarmes surarmés chargent des manifestants et que leurs pelleteuses détruisent les habitations de la Zad (pardon, “déconstruisent” si l’on en croit la novlangue orwellienne du gouvernement), puisse ce communiqué permettre de rétablir les faits !
Face à un gouvernement autoritaire et violent, qui fait donner ses troupes surarmées contre les habitant.e.s de la Zad à NDDL ou contre les étudiant.e.s en lutte, qui veut casser tous les services publics, les statuts, les systèmes de retraite, et livrer les biens communs à une infime minorité de capitalistes irresponsables, tant du point de vue social que du point de vue écologique, l’heure est la mobilisation. NON à Macron et à son monde déshumanisé, OUI à un autre monde !
Une nouvelle tentative d’expulsions sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes a commencé avant l’aube de ce lundi 9 avril 2018. Dès 3h, l’opération s’est déployée dans toute sa brutalité : interminables files de fourgons bleu marine, chars blindés, lacrymos, premiers blessés et premières arrestations. Les gendarmes ont annoncé que les journalistes étaient strictement interdits “sur tout le dispositif” et leur ont bloqué l’accès au site… À Angers, un premier rendez-vous de solidarité avec la ZAD a rassemblé à 18h plus de 100 personnes devant la préfecture.
La convergence des manifestations du CHU et du CESAME a été un succès, jeudi 5 avril : pas moins de 500 manifestant.e.s. Devant le mépris des gestionnaires obtus qui prétendent diriger le CHU, une nouvelle journée de mobilisation est prévue le mardi 10 Avril 2018 avec occupation du CHU. Une intersyndicale départementale des syndicats de la santé se réunira le même jour pour construire la suite d’un mouvement qui ne cesse de prendre de l’ampleur.
L’objectif des Macron-Philippe-Pépy est de casser le service public ferroviaire : privatiser pour augmenter les prix, supprimer les petites lignes, casser le statut des cheminots, supprimer des postes. La grève à la SNCF a donc démarré. Elle s’annonce historique dans son ampleur : en effet, ce sont tous les cheminotEs qui se sentent concernéEs par les attaques gouvernementales, y compris les cadres. Au matin du 3 avril, ce sont pas moins de 77% des conducteurs et conductrices qui sont en grève !
La mobilisation des hospitaliers ne faiblit pas en Anjou :
- au CHU le jeudi 29 mars, à l’appel de la CGT, FO et Sud, 300 grévistes avaient débrayé pendant le CTE où la direction annonçait 170 suppressions de postes. Aujourd’hui vendredi 30, la direction avait déplacé le conseil de surveillance à la Préfecture par crainte d’un nouvel envahissement ! Cela n’a pas empêché 200 salarié.e.s de manifester du CHU à la Préfecture et l’intersyndicale appelle à grève et manifestation jeudi 5 avril à Angers ;
- au CESAME (hôpital psy) : un débrayage a eu lieu au moment du conseil de surveillance ce vendredi 30 mars. 150 agents ont envahi le conseil pendant 1h30 et dénoncé les conditions de travail... L’intersyndicale CGT et FO appelle également à grève et manifestation jeudi 5 avril.
La grève était appelée au CHU d’Angers, aujourd’hui jeudi 29 mars, par l’intersyndicale CGT-SUD-FO. Environ 300 hospitalier.e.s se sont rassemblé.e.s à 9h30 devant le bâtiment administratif pour protester contre le plan d’économie qui va se traduire par la suppression de 150 à 200 postes (non remplacement des départs en retraites et de mutations et suppressions de CDD). Compte rendu de la CGT...
Les manifestations du 22 mars ont été un succès, avec plusieurs centaines de milliers de manifestantEs (près de 6000 en Maine-et-Loire). C’est n’est pas encore le million qui avait manifesté contre Juppé et contre le CPE de Chirac, mais cela représente -quoiqu’il en dise- un sérieux coup de semonce contre ce gouvernement pour la défense des services publics et des revendications du monde du travail. Et ce n’est pas fini ! Les débrayages se multiplient, comme par exemple au CHU d’Angers jeudi 29, au CHU et au CESAME vendredi 30 mars. Quant aux cheminots, leur grève commence vraiment le 3 avril, en soutien de laquelle il faut maintenant développer une solidarité active et unitaire, à la fois syndicale et politique !
Deux mois après avoir lancé sa sanglante offensive contre Afrin et les Kurdes de Syrie, le dictateur turc Recep Tayyip Erdoğan pavoise en déclarant que la ville est désormais sous le contrôle de son armée et des milices djihadistes mercenaires que l’État turc rétribue sans état d’âme (100 livres par jour et par mercenaire). Contre les visées expansionnistes d’Erdoğan, en défense du peuple kurde, une “Journée mondiale pour Afrin” a donné lieu samedi 24 mars à de nombreux rassemblements. Celui d’Angers, place du Ralliement, a réuni 70 militant-e-s de nationalités française, turque et kurde.
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- samedi 15 novembre à 14h30 : Conférence d’Agnès Levallois, autrice de « Le livre noir de Gaza », Centre Jean Vilar à Angers.
- samedi 22 novembre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers (lieu à confirmer).
- samedi 29 novembre : journée mondiale de solidarité avec la Palestine et
manifestation à 14h à Paris, place de la République. Départ en autocar organisé par l’AFPS49 : Inscriptions sur helloasso à 35€.
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Les militant·e·s et sympathisant·e·s du NPA49 saluent la mémoire de Stéphane Corbin, figure incontestée de la lutte pour l’égalité des droits des LGBTI en Maine-et-Loire, président de Quazar de 2008 à 2013 et de 2020 à 2023, animateur des marches des fiertés qui chaque année réunissent à Angers des milliers de personnes, dont une grande majorité de jeunes. Les obsèques de Stéphane se tiendront vendredi 31 octobre à 14h, église Saint-Martin-des-Champs à Angers. Salut à toi, Stéphane !
Un nouvel exemple vient d’être donné des liens étroits entre le groupuscule d’extrême droite Red-Angers et « Les Blancs de l’Ouest », charcutiers-entrepreneurs nationalistes chouchoutés par la municipalité d’Angers (ils ont un stand aux Halles Biltoki). Depuis octobre en effet, la personne embauchée pour tenir le stand aux Halles Biltoki et dans les marchés de Bouchemaine et Chalonnes, n’est autre qu’un néo-nazi connu pour avoir été un ambassadeur du Red lors de rassemblements fascistes (récupération honteuse du meurtre de la jeune Lola, « marche [néonazie] de Lukov » en Bulgarie, Légion hongroise, Academia Christiana, Institut Iliade, etc.) Le RAAF vient de publier à son propos un article instructif que l’on peut lire ICI.
Il y a aujourd’hui 82 ans que le résistant internationaliste nantais Robert Cruau était abattu à Brest par la Gestapo. Huit décennies après sa mort, Robert Cruau reste pour beaucoup un inconnu. Il fut pourtant un militant ouvrier internationaliste exceptionnel. Son histoire exemplaire reste à écrire. Lire la suite ici.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !