5000 à Angers, 450 à Saumur, 375 à Cholet... Comparés aux déjà importants 3500 du 10 octobre, de tels chiffres démontrent que la mobilisation des fonctionnaires est, ce 22 mars, passée à un échelon supérieur. L’exaspération contre les réformes à la Macron ne se limite d’ailleurs pas aux fonctionnaires ou cheminot.te.s. L’absence d’hostilité, voire la sympathie, de la population croisée par les manifestant.e.s est au moins le signe d’une certaine prise de conscience : il faut arrêter la machine néolibérale avant qu’elle ne détruise tous les acquis sociaux et mécanismes de solidarité.
Une réunion unitaire d’une grande partie des organisations politique du mouvement ouvrier (Alternative Libertaire ; EELV ; Ensemble ; Gauche Démocratique et sociale ; Géneration.s, ; Groupe Parlementaire FI ; NPA ; Nouvelle Donne ; PCF ; PCOF ; Parti de Gauche ; République et socialisme) a abouti à un appel unitaire large en soutien aux mobilisations à la SNCF et dans les services publics. C’est un premier pas pour une riposte politique coordonnée avec la riposte syndicale aux terribles attaques antisociales du gouvernement Macron.
Pas moins de 200 Angevin.e.s ont participé samedi 17 mars à tout ou partie de la “Marche pour l’eau et un accueil digne des exilés”. Cette marche -appelée notamment par le CSSP49 et Le Cercle 49- a fait quatre haltes significatives : la préfecture, le conseil départemental, la mairie d’Angers et Angers-Loire-Métropole, quatre qui bafouent le droit au logement des réfugié.e.s et exilé.e.s, ALM (c’est-à-dire le maire d’Angers, C. Béchu) se permettant même de couper l’eau dans les squatts alors même qu’aucune solution de relogement n’est proposée. À la veille de la fin de la “trêve hivernale”, le succès de cette mobilisation est le bienvenu et appelle à une vigilance renouvelée face aux agissements des responsables étatiques, départementaux et municipaux.
Le jeudi 22 mars, sept organisations syndicales de la fonction publique appellent à une journée de grève et de manifestations. Elles sont rejointes par les jeunes opposéEs aux contre-réformes de l’éducation et par les cheminotEs rejetant la réforme ferroviaire par ordonnances. Mais aussi par le privé : fédération des industries chimiques, fédération mines-énergie de la CGT, unions départementales (Seine-Maritime, Bouches-du-Rhône...) ou locales comme à Angers. Dans cette ville la manifestation partira à 10h30 de la place Leclerc. À Cholet, place Travot, et Saumur, place Bilange, des manifestations se tiendront à la même heure.
- lire le communiqué de l’intersyndicale de la Fonction publique
- lire le tract de l’Union locale CGT
Alors qu’à Paris à partir de 14h, d’Opéra à Stalingrad, se déroulera la Marche des solidarités contre les violences policières, la chasse aux migrantEs et les discriminations, une marche pour l’eau, pour un accueil digne et fraternel de tous les exilés aux thématiques voisines se déroulera à Angers à partir de 15h, place du Ralliement.
Paru aux Editions Syllepse, “L’Envers de Flins” est un précieux témoignage de Fabienne Lauret sur les 36 années de sa vie d’ouvrière engagée à l’usine de Flins, le témoignage vivant et fort d’une féministe ouvrière qui n’a jamais renoncé à transformer le monde.
- Voir la vidéo de présentation
- Lire le compte rendu de Christine Poupin sur le site du NPA
Pour la deuxième année consécutive, le (jeudi) 8 mars donnera lieu à une grève internationale des femmes à l’appel d’un ensemble de syndicats, associations féministes, ONG et organisations politiques. Dans le contexte créé par #metoo et la juste dénonciation des violences faites aux femmes, il s’agit aussi de rappeler que ces violences sont le résultat d’une société où capitalisme et patriarcat se combinent pour maintenir un système de domination surexploitant les femmes.
La manifestation unitaire du samedi 24 février 2018 pour exiger la fermeture de L’Alvarium, bar associatif identitaire, a réuni plus de 600 personnes. Elles ont défilé depuis la Bourse du travail d’Angers jusque devant l’immeuble où se situe le bar, avenue Pasteur, avant de revenir se disperser devant la mairie d’Angers.
Avec le Comité d’action publique 2022 (CAP22), le gouvernement affirme vouloir mener une attaque en règle contre les services publics. Il veut s’en prendre au statut des fonctionnaires, supprimer 120 000 postes et multiplier les privatisations. Pour en finir avec ce gouvernement antisocial, nous avons besoin de grandes journées de mobilisations, comme celle du jeudi 22 mars appelée par tous les syndicats. Et au-delà : un plan de bataille, le plus unitaire possible, pour un mouvement d’ensemble, un affrontement généralisé avec le gouvernement et le patronat.
À l’appel des organisations Alternative Libertaire 49 - Le Cercle - Le Cri des Caves - Coordination Pas Sans Nous 49 - Collectif Émancipation - CNT 49 - Collectif de Soutien Aux Sans-Papiers 49 - France Insoumise 49 - FSU 49 - Jeunes Communistes 49 - LEA 49 - Nouveau Parti Anticapitaliste 49 - Nuit Debout Angers - Réseau Angevin Antifasciste - Rudy’s Back - UNEF Angers - Union Syndicale Solidaires 49, une manifestation partira SAMEDI 24 FÉVRIER à 15 h de la place Imbach, devant la Bourse du Travail d’Angers, pour exiger la fermeture du bar associatif d’extrême droite L’Alvarium. Lire le tract d’appel.
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- samedi 15 novembre à 14h30 : Conférence d’Agnès Levallois, autrice de « Le livre noir de Gaza », Centre Jean Vilar à Angers.
- samedi 22 novembre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers (lieu à confirmer).
- samedi 29 novembre : journée mondiale de solidarité avec la Palestine et
manifestation à 14h à Paris, place de la République. Départ en autocar organisé par l’AFPS49 : Inscriptions sur helloasso à 35€.
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Les militant·e·s et sympathisant·e·s du NPA49 saluent la mémoire de Stéphane Corbin, figure incontestée de la lutte pour l’égalité des droits des LGBTI en Maine-et-Loire, président de Quazar de 2008 à 2013 et de 2020 à 2023, animateur des marches des fiertés qui chaque année réunissent à Angers des milliers de personnes, dont une grande majorité de jeunes. Les obsèques de Stéphane se tiendront vendredi 31 octobre à 14h, église Saint-Martin-des-Champs à Angers. Salut à toi, Stéphane !
Un nouvel exemple vient d’être donné des liens étroits entre le groupuscule d’extrême droite Red-Angers et « Les Blancs de l’Ouest », charcutiers-entrepreneurs nationalistes chouchoutés par la municipalité d’Angers (ils ont un stand aux Halles Biltoki). Depuis octobre en effet, la personne embauchée pour tenir le stand aux Halles Biltoki et dans les marchés de Bouchemaine et Chalonnes, n’est autre qu’un néo-nazi connu pour avoir été un ambassadeur du Red lors de rassemblements fascistes (récupération honteuse du meurtre de la jeune Lola, « marche [néonazie] de Lukov » en Bulgarie, Légion hongroise, Academia Christiana, Institut Iliade, etc.) Le RAAF vient de publier à son propos un article instructif que l’on peut lire ICI.
Il y a aujourd’hui 82 ans que le résistant internationaliste nantais Robert Cruau était abattu à Brest par la Gestapo. Huit décennies après sa mort, Robert Cruau reste pour beaucoup un inconnu. Il fut pourtant un militant ouvrier internationaliste exceptionnel. Son histoire exemplaire reste à écrire. Lire la suite ici.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !