La municipalité centre/droite/extrême-droite de Saumur a décidé de mettre en place une police municipale... Outre qu’on peut s’interroger sur son efficacité réelle par rapport aux objectifs affichés et sur son coût prohibitif, cette décision traduit bien la seule réponse que la droite apporte à la misère sociale : toujours plus de répression pour les plus démunis, toujours plus de démagogie fondée sur la peur. C’est d’une autre politique municipale dont Saumur a besoin, développant les services sociaux et les services publics et fondée sur la solidarité.
La région (le 14/12/09) et la communauté d’agglomérationAngers-Loire-Métropole (le 17/12/09) ont voté de larges subventions au profit de l’ESEO, école d’électronique issue de la "Catho" d’Angers (auxquelles il faut rajouter celles de l’État et du Conseil général pour un total de 28M€). Alors que l’argent public devrait aller aux services publics, l’État et les élites locales PS et UMP (avec la complicité des élus PCF et Verts) continuent à le détourner vers des intérêts privés. Aux dépens de l’université et du droit des jeunes à des études supérieures gratuites de leur choix.
Alors que le gouvernement veut toujours faire passer en force et contre l’avis de tous sa contre-réforme de "masterisation" de la formation des enseignants (qui aboutirait à une dégradation de celle-ci !), la mobilisation des futurs professeurs d’école et des enseignants d’IUFM a connu un regain mardi 15 décembre, à l’occasion d’une journée nationale appelée par l’intersyndicale. A Angers, une AG de deux cent personnes s’est tenue à l’IUFM et un rassemblement vespéral devant la préfecture a mobilisé près de 80 manifestants.
Face à la grippe H1N1, d’autres choix étaient possibles que ceux opérés par le gouvernement Sarkozy-Bachelot. Il aurait fallu s’appuyer sur une politique d’information honnête et claire de la population, une vraie politique de prévention, une vaccination ciblée sur des personnes vulnérables, la fermeture temporaire si nécessaire d’entreprises ou d’établissements, avec maintien intégral du salaire. En matière de santé comme ailleurs, une autre politique est possible !
À l’appel de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine (AFPS, MDLP, ACLA, ATTAC, LDH, CCFD...), pour dire non au blocus de Gaza et à l’enfermement des territoires palestiniens, environ cent personnes se sont rassemblées samedi 28 novembre de 15h à 16h à Angers. Près d’un an après l’agression israélienne, la solidarité continue à s’affirmer avec force !
Sous une pluie battante à Angers samedi 28 novembre, une trentaine de militants sont venus symboliquement poster au Ralliement des centaines de cartes postales adressées à N. Sarkozy. Sur chacune, quelqu’un exige l’abandon du projet de privatisation de La Poste. Au niveau national, ce sont 20.000 cartes environ qui arrivent chaque jour à l’Élysée. Mais il faut amplifier le mouvement si l’on veut faire plier la Droite. En Maine-et-Loire comme ailleurs, soyons toutes et tous aux côtés des postier-e-s et du service public postal !
Le mardi 24 novembre était une Journée de grève et d’action dans l’éducation nationale à l’appel de CGT Educ’Action, CGT-SNPEFP, FSU, Sud Éducation, FCPE. Une centaine de personnes ont participé à une AG des personnels et 550 manifestants ont parcouru les rues du centre d’Angers avant de rejoindre devant la préfecture les postiers qui manifestaient contre la privatisation de La Poste.
Samedi 21 novembre, environ 300 personnes se sont rassemblées devant la mairie d’Angers avant de manifester dans les rues du centre-ville pour le droit à des conditions d’accueil décentes pour les demandeurs d’asile. Passant dans le plateau piétonnier, le cortège a rejoint le rassemblement du Réseau Education Sans Frontières (RESF) qui se tenait place du Pilori, avant de se diriger vers la Préfecture. Plusieurs prises de parole ont eu lieu. On pouvait reconnaître des militants de plusieurs organisations syndicales (FSU, Solidaires, CGT) et politiques (NPA, Alternative Libertaire, Lutte Ouvrière, PCF, Verts) ou d’associations comme la Ligue des Droits de l’Homme (LDH).
Quelques jours avant le 25 novembre, 10e journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et à l’appel de plusieurs associations qui défendent les femmes et leurs droits, écoutent leur parole et se font relais de leur souffrance, une manifestation d’une soixantaine de personnes a eu lieu samedi matin 21 novembre devant le palais de justice d’Angers. 156 fleurs blanches ont été parsemées, déposées sur les marches du palais en mémoire des 156 femmes mortes en 2008 sous les coups de leur conjoint. .
De nouveau les faucheurs volontaires traîné en procès en 2008 pour le fauchage du maïs Mon 810 à Charcé St Ellier (maïs depuis interdit !) sont convoqués au tribunal, cette fois pour refus de prélèvement d’ADN, les 23 novembre, 17 décembre et 4 janvier. Contre cet acharnement judiciaire, la solidarité va de nouveau s’affirmer face au Palais de justice ! Le NPA49 soutient les faucheurs et exige le retrait immédiat de toutes les poursuites à leur encontre.
... | 1480 | 1490 | 1500 | 1510 | 1520 | 1530 | 1540 | 1550 | 1560 |...
- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...