Le troisième tour social va s’ouvrir, sur nos lieux de travail et d’études, notamment contre la « réforme » annoncée des retraites. Des luttes sociales à construire pour résister à l’offensive de Macron 2, condition indispensable pour changer la donne. Et cela commence le 1er Mai, en étant le plus nombreux et nombreuses possible dans la rue pour faire entendre, une semaine après l’élection de Macron, notre détermination et notre refus d’une quelconque « trêve ».
Ce 24 avril 2022, en conclusion de cette non-campagne et comme symptôme d’une crise démocratique sans précédent, Macron a été réélu. Avec 58%, son libéralisme autoritaire l’a donc emporté sur le libéralisme crypto-fasciste et raciste porté par Le Pen. Face à sa politique antisociale et anti-écologique et face au danger mortel de l’extrême droite, l’unité et la radicalité s’imposent. Construisons un front commun et durable de la classe travailleuse et de la jeunesse, articulant mobilisations de rue et batailles idéologiques, en particulier contre l’extrême droite.
Les résultats du premier tour ont exprimé à la fois un rapport de forces dégradé pour les classes populaires et une polarisation, certes déformée par un mode de scrutin particulièrement antidémocratique. Le champ politique se divise en trois parties : un bloc fasciste dirigé par Le Pen, un bloc de gauche dirigé par Mélenchon, et un « centre » libéral-autoritaire autour de Macron. Celui-ci a su consolider une base sociale derrière lui, « la France qui va bien », et arrive en tête malgré le fort rejet qu’il suscite dans la population.
Nous reproduisons ici le manifeste contre la guerre signé en particulier par le Mouvement social ukrainien (Sotsialnyi Rukh), le Mouvement socialiste russe (RSD) et, en France, par le NPA. On peut également lire ICI une Déclaration contre l’impérialisme russe cosignée le 7 avril par le RSD et Sotsialnyi Rukh.
Comme en 2017, Macron et Le Pen sont qualifiés pour le « second tour » de l’élection du monarque de la 5e République. L’extrême droite, dont Zemmour, représente un tiers des voix, et Le Pen pourraient le gagner. C’est une menace sans précédent pour la classe travailleuse : surexploitation, aggravation des attaques contre les libertés démocratiques et contre les populations d’origine immigrée, déni de toute politique environnementale sont à son programme...
Nous reproduisons la déclaration de Philippe Poutou au soir du 1er tour de l’élection présidentielle, le 10 avril à 21h, ainsi que les résultats du vote.
Alors que la drôle de campagne électorale s’achève, marquée le mépris du Président sortant pour toute forme de débat contradictoire, par l’omniprésence de l’extrême droite dans les grands médias et, à l’exception des deux dernières semaines, par le boycott médiatique de la candidature anticapitaliste et écosocialiste de Philippe Poutou, nous présentons ici ses huit clips de campagne officiels pour le premier tour de l’élection présidentielle de ce dimanche 10 avril 2022.
On aurait pu penser, après deux ans de crise sanitaire que la santé et l’hôpital seraient au cœur de la campagne électorale qui s’achève. Il n’en est rien. Avec le pouvoir d’achat, c’est pourtant une des premières préoccupations de la majorité de la population. Ce n’est visiblement pas une priorité de la majorité des candidat·e·s à l’élection présidentielle. Il n’y aura de vrai changement que si nous l’imposons nous-mêmes. Tel est le message que porte Philippe Poutou, ouvrier licencié dans cette élection.
Alors que l’agression de l’impérialisme russe contre l’Ukraine ne cesse de révéler sa criminelle abjection, la nécessité d’une solidarité sans faille avec le peuple ukrainien et les militant·e·s anti-guerre en Russie doit se renforcer. Il faut en finir avec la dictature de Poutine et des oligarques capitalistes russes. Nous reproduisons ici le texte de l’intervention d’Ilya Boudraitskis, historien et militant anticapitaliste russe, au meeting parisien de Philippe Poutou le 2 avril, ainsi que les revendications exprimées pendant le même meeting par la camarade ukrainienne Hanna Perekhoda.
Quelles réponses concrètes face à l’effondrement de la biodiversité provoqué par le productivisme capitaliste, effondrement qui est également une menace majeure pour l’humanité ? Nous publions ici une analyse de la Commission nationale écologie du NPA réalisée dans le cadre de la campagne de Philippe Poutou, ainsi qu’une critique des positions de LFI (Mélenchon) et d’EÉLV (Jadot) sur cette question de la préservation de la biodiversité.
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- mercredi 17 septembre à 17h30 : Stop au génocide à Gaza ! Rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers.
- jeudi 18 septembre : mobilisation intersyndicale contre l’austérité budgétaire. Manifestations à 11h à Angers (place Leclerc), à 10h à Cholet (pl. Travot), Saumur (pl. Bilange) et Segré (pl. du port).
- samedi 20 septembre à 10h30 : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place Jean XXXIII à la Roseraie à Angers.
- dimanche 28 septembre : Mobilisation nationale « pour le climat, la justice, les libertés » à l’appel d’ATTAC et des associations écologistes.
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Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.
Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !