Dans ce qui prend l’allure d’un manifeste à paraître dans la revue Ecorev n° 52, (juin 2022), Michael Löwy, Bengi Akbulut, Sabrina Fernandes et Giorgos Kallis développent leur argumentation en faveur du concept de « décroissance écosocialiste ». Il s’agit de mettre fin à un capitalisme productiviste qui ne peut fonctionner que par la « croissance », au mépris des limites humaines et naturelles, et d’élaborer démocratiquement un écosocialisme permettant à l’humanité de trouver une issue positive aux crises sociale et écologique qui menacent son existence même.
Les résultats du premier tour des élections législatives ont confirmé les grandes tendances observées lors de la présidentielle, avec un phénomène de polarisation entre trois blocs : un bloc de gauche autour de la NUPES, un bloc libéral-autoritaire autour de Macron et de ses soutiens, un bloc d’extrême droite. Rien ne semble joué pour le second tour, toute la question étant de savoir si Macron va réussir, ou non, à obtenir une majorité absolue à l’Assemblée, et combien de député·e·s représentant une gauche de rupture avec le social-libéralisme et, donc, une future opposition à Macron, vont être élus. Analyse...
La NUPES, l’union des organisations de gauche, est en tête au sortir du premier tour des élections législatives, devant la coalition qui soutient Macron. C’est un désaveu pour le pouvoir de Macron, qui sera le premier président à ne pas obtenir la majorité absolue à la suite de son élection.
Les résultats du 1er tour des élections législatives constituent un désaveu pour le pouvoir. Il faut accentuer la mobilisation populaire, tout faire pour que Macron n’obtienne pas la majorité à l’assemblée nationale en votant pour les candidat·e·s de la NUPES, notamment en Maine-et-Loire où la NUPES sera présente partout au second tour. Il faudra ensuite transformer la colère électorale en mobilisation pour construire les luttes contre le gouvernement Macron, rompre avec sa politique, défendre les intérêts des classes populaires et construire une autre société.
Dans une interview récente, Emmanuel Macron a confirmé qu’il se situait en continuité avec son précédent quinquennat. Il a ainsi annoncé la poursuite de la contre-réforme de Pôle emploi et de l’assurance chômage, et confirmé qu’il entendait rapidement mettre en place sa contre-réforme des retraites, dont il prétend qu’elle entrera en vigueur « dès l’été 2023 ». Des batailles sociales d’ampleur s’annoncent, et dès ces élections législatives, il faut faire entendre notre opposition à Macron et aux capitalistes.
Face à la politique de destruction du service public de santé menée par Macron, nous entrons dans une passe dangereuse pour l’hôpital et le droit à la santé. Ce mardi 7 juin, une journée nationale de mobilisation des hôpitaux a été appelée au niveau national. Un rassemblement est programmé à 14h30 devant l’entrée du CHU d’Angers và l’appel de la CGT (qui appelle à la grève au CHU et au CESAME) et de FO et Sud du CHU. Ce ne sera pas suffisant. Il y a nécessité immédiate de battre la macronie et l’extrême droite dans les urnes aux législatives en votant pour les candidats de rupture de la NUPES. Surtout, il faut dès aujourd’hui préparer les combats sociaux inévitables et indispensables pour changer le cours des choses et redonner l’espoir.
Le scandale des violences policières au Stade de France samedi 28 mai lors de la finale de la Ligue des Champions est la conséquence du recours systématique à la répression pour gérer toute forme de perturbation de « l’ordre », y compris lorsque celle-ci est due à l’incurie des autorités elles-mêmes. C’est un révélateur de la nature de la macronie : un pouvoir ultralibéral-autoritaire. Les législatives sont l’enjeu le plus immédiat pour lui faire barrage. Au-delà, il faut construire les mobilisations sociales et écologiques. Plus que jamais, nous avons besoin d’une gauche politique radicale, de combat, aussi fidèle aux intérêts de la jeunesse et des salarié·e·s que Macron l’est à ceux des riches et du patronat.
Sans surprise aucune, le remaniement ministériel n’infléchira pas la politique engagée lors du précédent quinquennat. La nomination d’un nouveau ministre, Damien Abad, faisant l’objet d’accusations de viol, constitue un symbole de cette continuité, pour un gouvernement qui affiche son mépris des exploité·e·s et des opprimé·e·s. Dans la rue et dans les urnes, il faut dégager ce gouvernement !
Dans un communiqué, le NPA49 précise ses conseils de vote pour les élections législatives des dimanches 12 et 19 juin en Maine-et-Loire. Pour lui, un vote massif pour les candidat·e·s de la NUPES dans les circonscriptions 1 à 6 du département doit être un signal fort envoyé par les classes populaires à tous ceux qui veulent démanteler les acquis sociaux dans ce pays tout en maintenant sous perfusion un système capitaliste qui conduit notre planète à la ruine.
Même quand on ne s’attend à rien, on peut parfois être quand même déçu : tout ce battage autour de la « future 1e ministre du nouveau gouvernement Macron »... pour finalement nous annoncer l’ancienne ministre du Travail... Prétendument « femme de gauche », technocrate de renom, Élisabeth Borne fait partie des transfuges du gouvernement Hollande (au cabinet de Ségolène Royal) qui ont fait sans encombre le passage au gouvernement Macron.
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- samedi 15 novembre à 14h30 : Conférence d’Agnès Levallois, autrice de « Le livre noir de Gaza », Centre Jean Vilar à Angers.
- samedi 22 novembre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers (lieu à confirmer).
- samedi 29 novembre : journée mondiale de solidarité avec la Palestine et
manifestation à 14h à Paris, place de la République. Départ en autocar organisé par l’AFPS49 : Inscriptions sur helloasso à 35€.
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Les militant·e·s et sympathisant·e·s du NPA49 saluent la mémoire de Stéphane Corbin, figure incontestée de la lutte pour l’égalité des droits des LGBTI en Maine-et-Loire, président de Quazar de 2008 à 2013 et de 2020 à 2023, animateur des marches des fiertés qui chaque année réunissent à Angers des milliers de personnes, dont une grande majorité de jeunes. Les obsèques de Stéphane se tiendront vendredi 31 octobre à 14h, église Saint-Martin-des-Champs à Angers. Salut à toi, Stéphane !
Un nouvel exemple vient d’être donné des liens étroits entre le groupuscule d’extrême droite Red-Angers et « Les Blancs de l’Ouest », charcutiers-entrepreneurs nationalistes chouchoutés par la municipalité d’Angers (ils ont un stand aux Halles Biltoki). Depuis octobre en effet, la personne embauchée pour tenir le stand aux Halles Biltoki et dans les marchés de Bouchemaine et Chalonnes, n’est autre qu’un néo-nazi connu pour avoir été un ambassadeur du Red lors de rassemblements fascistes (récupération honteuse du meurtre de la jeune Lola, « marche [néonazie] de Lukov » en Bulgarie, Légion hongroise, Academia Christiana, Institut Iliade, etc.) Le RAAF vient de publier à son propos un article instructif que l’on peut lire ICI.
Il y a aujourd’hui 82 ans que le résistant internationaliste nantais Robert Cruau était abattu à Brest par la Gestapo. Huit décennies après sa mort, Robert Cruau reste pour beaucoup un inconnu. Il fut pourtant un militant ouvrier internationaliste exceptionnel. Son histoire exemplaire reste à écrire. Lire la suite ici.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !