Les propositions que font le NPA et Philippe Poutou ne seront mises en œuvre que si nous prenons nous-mêmes nos affaires en main, en cessant d’être bâillonnés par les professionnels de la politique, étrangers au monde du travail mais habiles pour tenter de récupérer nos voix et parler en notre nom. C’est à nous, les exploitéEs, de nous représenter nous-mêmes. C’est tout le sens de la candidature de Philippe Poutou !
Les candidats à la présidentielle 2017 prétendument « principaux » ont débattu ensemble sur TF1 le 20 mars. Le Pen y a montré toute sa démagogie raciste, Fillon sa volonté de casser tous les droits des salariés, Macron son projet de « liberté complète » pour les renards dans le poulailler, c’est-à-dire de supprimer toutes les protections des salarié-e-s… Le débat était ennuyeux car il faisait l’impasse sur les solutions radicales qu’il faut mettre en œuvre pour sortir de la crise sociale et écologique majeure où nous conduit le capitalisme. Dans ces élections avec la candidature de Philippe POUTOU comme dans les luttes, il faut maintenant porter la voix de notre camp social, défendre l’espoir qu’un autre monde reste possible.
Avec 573 parrainages, Philippe Poutou a franchi le barrage administratif du Conseil constitutionnel et est officiellement candidat à la présidentielle 2017. La campagne du NPA et du NPA49 pour l’interdiction des licenciements, la répartition du temps de travail pour éliminer le chômage, la construction d’un rapport de forces en faveur du monde du travail, des libertés démocratiques et en défense de notre environnement (revendications au cœur de notre projet écosocialiste) va pouvoir vraiment commencer !
Une cinquantaine de militantEs se sont rassembléEs mercredi 8 mars, place du ralliement à Angers à l’appel du collectif Émancipation et avec le soutien du Planning familial et de plusieurs syndicats (Solidaires, Snesup...) Cette trop timide mobilisation (qui a eu le mérite d’exister, à défaut de relais local -notamment syndical- de l’appel à la grève unitaire national) a au moins rappelé que la lutte contre les inégalités de toute nature, notamment salariales, reste un axe central dans le combat féministe et, plus largement, dans celui du mouvement ouvrier.
Alors que le candidat de droite, F. Fillon, est abandonné par ses pairs, notamment en Anjou (M. Piron, C. Béchu, G. Bourdouleix, etc. en attendant C. Gillet et consorts), la crise de représentation politique s’approfondit et l’absurde caractère monarchique de l’élection présidentielle est mis en pleine lumière. La nécessité de rompre avec la folie du système capitaliste ne s’en fait que plus ressentir. La candidature du salarié Philippe Poutou (qui sera à Angers le 4 avril !) est là pour l’affirmer, tout autant que pour rappeler que c’est toutes et tous ensemble, et pas en comptant sur un sauveur suprême, que nous pourrons avancer vers une société solidaire.
Convoi de 21 fourgons avec 50 conducteurs : la solidarité avec le peuple grec victime de l’austérité et de la rapacité des capitalistes s’organise en France... En Maine-et-Loire, des collectes de fournitures ont lieu trois samedis de suite de 15h à 18h, place du Ralliement à Angers (25/02, 4/03 et 11/03/2017). Une soirée-débat se tiendra le mercredi 15 mars au bar Le Challenge en présence de Pascal Franchet, président du CADTM France, en liaison avec le réalisateur franco-grec Yannis Youlountas.
Un nouveau rassemblement pour Théo et contre les violences policières s’est tenu jeudi 23 février de 18h à 19h place du Ralliement à Angers. Cette fois, les jeunes et habitants des quartiers populaires étaient majoritaires parmi les 200 personnes qui avaient répondu à l’appel de Pas sans nous 49, du Collectif inter-quartiers 49, du Cercle 49 et de Nuit debout Angers. Les témoignages de victimes des violences policières commises en toute impunité, y compris à Angers, ont émaillé cette mobilisation calme et déterminée. Celle-ci mettait également en relation ces violences avec la violence sociale qui s’exerce contre ces mêmes quartiers populaires.
Le viol de Théo avec une matraque par un policier entouré de trois collègues, marque une escalade effrayante dans la toute-puissance policière. Ce crime s’inscrit dramatiquement dans une série de comportements délictueux de policiers, encouragés par l’état d’urgence permanent et l’inflation de lois sécuritaires. Le Sénat et l’Assemblée nationale viennent d’ailleurs de renforcer encore une fois les pouvoirs de la police en adoptant une n-ième loi sur la sécurité publique ! La mobilisation contre les violences policières ne fait que commencer, comme à Angers où 150 personnes ont manifesté pour Théo samedi 18 février. Il faut aller plus loin, avec pour perspective une marche nationale pour la justice et la dignité le dimanche 19 mars !
Le 2 février dernier, à la cité des 3 000 à Aulnay-sous-Bois, un banal contrôle de jeunes par des flics soi-disant « spécialisés » dans l’intervention dans les quartiers « difficiles » a dégénéré. Cette fois-ci c’est Théo, un jeune homme de 22 ans, qui se retrouve hospitalisé, avec 60 jours d’interruption totale de travail après des violences policières qui ont été jusqu’au viol. Son crime ? Ne pas avoir laissé un policier gifler un gamin... Un rassemblement pour Théo est appelé par la LDH 49 samedi 18 février 2017, à 15h, place du Ralliement à Angers. Le NPA 49 s’associe à cette manifestation.
Poursuivi pour aide au séjour d’étrangers en situation irrégulière dans la vallée franco-italienne de la Roya, l’agriculteur Cédric Herrou a été condamné à 3 000 euros d’amende avec sursis par le tribunal correctionnel de Nice, vendredi 10 février. C’est une nouvelle illustration de la répression étatique frappant celles et ceux qui font preuve de solidarité avec les migrants et les réfugiés. Contre la criminalisation de ce qui reste un devoir de solidarité, un rassemblement est appelé samedi 11 février à 11h, place du Ralliement à Angers, par la Ligue des droits de l’homme (LDH49). Le NPA 49 s’y associe.
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- samedi 15 novembre à 14h30 : Conférence d’Agnès Levallois, autrice de « Le livre noir de Gaza », Centre Jean Vilar à Angers.
- samedi 22 novembre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers (lieu à confirmer).
- samedi 29 novembre : journée mondiale de solidarité avec la Palestine et
manifestation à 14h à Paris, place de la République. Départ en autocar organisé par l’AFPS49 : Inscriptions sur helloasso à 35€.
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Les militant·e·s et sympathisant·e·s du NPA49 saluent la mémoire de Stéphane Corbin, figure incontestée de la lutte pour l’égalité des droits des LGBTI en Maine-et-Loire, président de Quazar de 2008 à 2013 et de 2020 à 2023, animateur des marches des fiertés qui chaque année réunissent à Angers des milliers de personnes, dont une grande majorité de jeunes. Les obsèques de Stéphane se tiendront vendredi 31 octobre à 14h, église Saint-Martin-des-Champs à Angers. Salut à toi, Stéphane !
Un nouvel exemple vient d’être donné des liens étroits entre le groupuscule d’extrême droite Red-Angers et « Les Blancs de l’Ouest », charcutiers-entrepreneurs nationalistes chouchoutés par la municipalité d’Angers (ils ont un stand aux Halles Biltoki). Depuis octobre en effet, la personne embauchée pour tenir le stand aux Halles Biltoki et dans les marchés de Bouchemaine et Chalonnes, n’est autre qu’un néo-nazi connu pour avoir été un ambassadeur du Red lors de rassemblements fascistes (récupération honteuse du meurtre de la jeune Lola, « marche [néonazie] de Lukov » en Bulgarie, Légion hongroise, Academia Christiana, Institut Iliade, etc.) Le RAAF vient de publier à son propos un article instructif que l’on peut lire ICI.
Il y a aujourd’hui 82 ans que le résistant internationaliste nantais Robert Cruau était abattu à Brest par la Gestapo. Huit décennies après sa mort, Robert Cruau reste pour beaucoup un inconnu. Il fut pourtant un militant ouvrier internationaliste exceptionnel. Son histoire exemplaire reste à écrire. Lire la suite ici.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !