Il est de plus en plus clair que ce gouvernement, comme ceux qui l’ont précédé, porte une lourde responsabilité dans la gestion calamiteuse de la crise sanitaire. Obnubilé par le maintien des profits et la remise en cause de nos acquis sociaux, c’est avec presque un mois de retard qu’il commence à prendre de timides mesures pour faire face au virus. Le revirement du pouvoir ces derniers jours concernant le port de masques - dont la production et l’approvisionnement ont été catastrophiques - illustre cet « amateurisme » aux effets dramatiques.
Pour André Grimaldi, Professeur émérite d’endocrinologie-diabétologie à la Pitié-Salpêtrière, il est temps de s’apercevoir que la santé n’a pas de prix et qu’elle ne doit plus être gérée comme une entreprise commerciale. Il le dit dans une lettre ouverte à ses collègues que nous reproduisons ici.
En dépit du confinement qui frappe en particulier les pays d’Europe, les activités militantes se réorganisent et les débats en ligne fleurissent. Le NPA a ainsi pu improviser un meeting le 1er avril (avec, entre autres intervenants, Philippe Poutou et Olivier Besancenot), tandis que le même jour Daniel Tanuro tenait une conférence sur le site de la Gauche anticapitaliste de Belgique. Nous recensons ici d’autres débats en vidéo ou les textes les plus récents qui rendent compte de la situation en France, en Belgique, en Italie, et plus largement dans le monde.
La question était posée : avec la crise du Coronavirus, Macron avait-il « appris » quelque chose des conséquences terribles des politiques d’austérité et de privatisation de la protection sociale menée par lui et tous ses prédécesseurs ? Il n’a pas fallu attendre longtemps pour avoir la réponse. Un projet de note, rédigée à la demande de l’Élysée par la Caisse des dépôts et consignations et révélée par Mediapart, préconise un « jour d’après » qui ne serait rien d’autre que le « jour d’avant »... en pire.
Suite à l’article de Sonia Shah dans le Monde diplomatique de mars, un début de débat dans la Commission écologie du NPA a posé la question de la pertinence ou pas du lien entre les questions d’environnement et les pandémies. Frédéric Malvaud apporte ici sa contribution.
Contre l’épidémie COVID-19, les mesures radicales indispensables sont connues : dépister massivement, arrêter les activités non indispensables, fournir du matériel, soigner. Mais ce n’est pas le gouvernement qui prend ce chemin. Il va falloir lui rappeler que « Nos vies valent plus que leurs profits ! » Un Meeting sur ce mot d’ordre, avec Olivier Besancenot, Philippe Poutou et Christine Poupin mais aussi des militants du monde du travail et des anticapitalistes d’Italie, de l’État espagnol et d’Algérie se tiendra en ligne et en direct sur Facebook live ou sur YouTube mercredi 1er avril à partir de 19h.
En écho au récent mouvement des universitaires contre la politique néolibérale de la recherche, une interview du docteur Gérard Chaouat, immunologiste, chercheur CNRS, militant au Syndicat national de la recherche scientifique (SNCS-FSU), permet de mieux comprendre pourquoi les recherches sur les coronavirus ont été stoppées au milieu des années 2000. Et pourquoi plus généralement la recherche fondamentale est torpillée par les “appels à projets” qui ne visent qu’utilité marchande à court terme.
L’interdiction des marchés en plein air pour cause de confinement a pris effet mercredi 25 mars. C’est une décision typiquement bureaucratique, s’appliquant partout sans tenir compte des conditions locales d’application des règles nécessaires de distanciation sociale. En revanche, les hypermarchés, supermarchés et leurs déclinaisons de proximité restent ouverts. Or, les règles de distanciation sont loin d’y être toujours appliquées ou applicables. De plus, les systèmes de ventilation de ces lieux clos sont potentiellement propices à une propagation du virus par voie aérienne. Deux poids, deux mesures ?
Nous publions ici le communiqué commun des organisations syndicales départementales CGT, FO, FSU, Solidaires du Maine-et-Loire en date du 24 mars 2020. Celui-ci réaffirme qu’aucune raison de type “économique” ne saurait justifier que des vies soient mises en danger et exige la fermeture des entreprises non essentielles. Il s’élève contre la remise en cause du droit du travail par le gouvernement, qui profite ainsi cyniquement de la crise sanitaire, et exige des moyens de fonctionner et de se protéger pour les personnels de santé.
Le Parlement a adopté, dans la nuit de samedi à dimanche, le projet de loi d’urgence sanitaire. Cette loi indigente quant aux mesures élémentaires de santé publique n’est en réalité qu’un prétexte pour continuer le démantèlement du code du travail et exposer des milliers de travailleur.e.s à un danger mortel pour garantir les profits. À nous de prendre nos affaires en main et d’organiser à l’inverse un confinement solidaire basé sur l’entraide !
... | 550 | 560 | 570 | 580 | 590 | 600 | 610 | 620 | 630 |...
- samedi 15 novembre à 14h30 : Conférence d’Agnès Levallois, autrice de « Le livre noir de Gaza », Centre Jean Vilar à Angers.
- samedi 22 novembre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers (lieu à confirmer).
- samedi 29 novembre : journée mondiale de solidarité avec la Palestine et
manifestation à 14h à Paris, place de la République. Départ en autocar organisé par l’AFPS49 : Inscriptions sur helloasso à 35€.
Nous suivre sur
- Facebook
- X
- Instagram
voir aussi à Angers
- Alter49.org
- Le Cercle 49.
- Stop à la criminalisation du mouvement de solidarité avec la Palestine (07/11/2025)
- Vote de la résolution RN : nostalgie coloniale (01/11/2025)
- Solidarité avec l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) (27/10/2025)
- L’antisémitisme n’a pas sa place dans nos luttes (21/10/2025)
- Solidarité avec la grève générale et la lutte des peuples d’Équateur ! (19/10/2025)
Les militant·e·s et sympathisant·e·s du NPA49 saluent la mémoire de Stéphane Corbin, figure incontestée de la lutte pour l’égalité des droits des LGBTI en Maine-et-Loire, président de Quazar de 2008 à 2013 et de 2020 à 2023, animateur des marches des fiertés qui chaque année réunissent à Angers des milliers de personnes, dont une grande majorité de jeunes. Les obsèques de Stéphane se tiendront vendredi 31 octobre à 14h, église Saint-Martin-des-Champs à Angers. Salut à toi, Stéphane !
Un nouvel exemple vient d’être donné des liens étroits entre le groupuscule d’extrême droite Red-Angers et « Les Blancs de l’Ouest », charcutiers-entrepreneurs nationalistes chouchoutés par la municipalité d’Angers (ils ont un stand aux Halles Biltoki). Depuis octobre en effet, la personne embauchée pour tenir le stand aux Halles Biltoki et dans les marchés de Bouchemaine et Chalonnes, n’est autre qu’un néo-nazi connu pour avoir été un ambassadeur du Red lors de rassemblements fascistes (récupération honteuse du meurtre de la jeune Lola, « marche [néonazie] de Lukov » en Bulgarie, Légion hongroise, Academia Christiana, Institut Iliade, etc.) Le RAAF vient de publier à son propos un article instructif que l’on peut lire ICI.
Il y a aujourd’hui 82 ans que le résistant internationaliste nantais Robert Cruau était abattu à Brest par la Gestapo. Huit décennies après sa mort, Robert Cruau reste pour beaucoup un inconnu. Il fut pourtant un militant ouvrier internationaliste exceptionnel. Son histoire exemplaire reste à écrire. Lire la suite ici.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !