La réussite des marches pour le climat du 8 septembre et maintenant du 13 octobre (avec environ 1200 manifestant.e.s à Angers) est une bonne surprise. La succession de catastrophes dues au dérèglement climatique – canicule, sécheresses, inondations, incendies de forêts, cyclones – qui a marqué l’été et se prolonge en automne provoque une prise de conscience. Le bouleversement climatique n’est plus une menace lointaine dans le temps et dans l’espace : ses effets sont visibles ici et maintenant. Un changement radical d’organisation sociale apparaît de plus en plus clairement nécessaire : il faut d’urgence sortir du capitalisme !
Le rapport spécial du GIEC paru le 8 octobre est à la fois sans surprise (les impacts sociaux et environnementaux du changement climatique sont d’ores et déjà catastrophiques) et sans appel (la limite impérative à ne pas dépasser n’est pas 2 °C d’augmentation de la température moyenne de la terre, mais 1,5 °C). Cependant, la lutte contre le réchauffement climatique se heurte aux fondements mêmes du système capitaliste : la concurrence au lieu de la coopération, l’égoïsme au lieu de la solidarité et la recherche du profit à tout prix au lieu du bien commun des humains et de la nature.
À deux reprises, entre les 26 et 28 septembre et le 9 octobre, un épandage de metam-sodium par l’entreprise Primaloire a conduit à des intoxications au voisinage des champs de mâche traités à Brain-sur-l’Authion. La dernière a frappé au moins 61 personnes dont plusieurs ont dû être hospitalisées. La nature du produit (proscrit par l’UE) et l’absence de réaction des autorités régionales après les premiers incidents de septembre illustrent à quel point l’agro-industrie bafoue l’intérêt public et la nature. Un changement de modèle agricole, non productiviste et respectueux de l’environnement, reste un objectif à atteindre d’urgence !
Mardi 9 octobre, un gouvernement devait être formé sur demande expresse du président directeur général, E. Macron. Toute la journée, alors que 300.000 personnes battaient le pavé partout en France contre la politique du susdit, les rumeurs contradictoires ont circulé avant que l’on apprenne, finalement, que le remaniement était reporté ! L’exécutif peine à composer une nouvelle équipe. Après l’épisode Benalla, après les départs fracassants de Hulot-Flessel-Collomb, il s’agit d’un nouvel épisode de la crise du macronisme. Suites et pas fin ?
Ce sont plus de 3500 personnes qui ont répondu à l’appel intersyndical CGT-FO-FSU-Solidaires-UNEF-UNL à manifester ce mardi matin 9 octobre contre la politique du gouvernement Macron : 2800 à Angers, près de 300 à Cholet, plus de 150 à Saumur et 200 à Segré. Cette première mobilisation “à froid” n’est certainement pas un échec. Cependant, les manifestant.e.s étaient également conscient.e.s que beaucoup de chemin reste à faire pour atteindre un niveau de mobilisation susceptible de contrer les exactions du gouvernement Macron. Car déjà la prochaine contre-réforme des retraites se profile. La lutte ne fait que commencer !
Selon Macron, « notre système de santé ne souffre pas d’abord d’un problème de sous-financement. Il pêche par un vrai handicap d’organisation ». Une bonne traduction en français de cette tartuflangue donne : « on va continuer les coupes claires dans le budget de la santé et renforcer le new management, nouvelle source d’épuisement du personnel ». Face à ces agressions, les travailleuses et travailleurs du secteur se révoltent, au CHS de Sainte Gemmes ou au CHU d’Angers comme dans le cas des manipulateurs d’électroradiologie. État des luttes...
- Lire aussi le dossier « Macron-Buzyn et la santé : toujours plus de régressions ! » sur le site national du NPA.
Ce sont entre deux cents et trois cents militant.e.s solidaires des migrants et scandalisé.e.s par la politique criminelle des États européens qui se sont rassemblé.e.s samedi 6 octobre sur la place du ralliements à Angers, à l’appel de plusieurs associations (LDH, Le Cercle 49, MDLP...), syndicats et partis (NPA49, AL...) en solidarité avec les migrant.e.s et réfugié.e.s de méditerranée et avec l’Aquarius.
Alors que l’Aquarius fait route vers le port de Marseille, où les autorités comptent l’immobiliser, les mobilisations en solidarité avec les migrantEs prennent de l’ampleur. Samedi 6 octobre, des rassemblements à l’initiative de MSF et de SOS méditerranée auront lieu un peu partout en Europe. À Angers, ce sera à 14h30, place du Ralliement. Nous y exigerons que soient prises des mesures afin que l’Aquarius puisse rapidement repartir en mer et que s’impose aux États l’obligation de prêter assistance aux embarcations en difficulté.
Macron, président des ultra-riches en France. Exécutant indigène d’un système uniquement gouverné par la quête du profit maximum, jusqu’à épuiser la vie des travailleurs et détruire les conditions naturelles de vie de l’humanité. Contre lui, toutes les occasions doivent être saisies, telles que celle du mardi 9 octobre et de ses manifestations (à 10h30 à Angers, place Leclerc, Cholet, place Travot, Saumur, place Bilange et Segré, place du port) à l’appel de FO, CGT, Solidaires, UNL, UNEF et FSU. Il faut nous appuyer sur cette étape de mobilisation pour construire une véritable riposte à Macron.
Ces dernières semaines, les “créations d’emploi” reviennent comme un leitmotiv dans la presse locale. La mairie et le Courrier de l’Ouest les voient “par centaines” à Angers. Le journal a même bu la potion magique d’E. Macron et “trouvé du travail en traversant la rue” puis découvert autour de Nantes des “projets en pagaille” générateurs d’emplois. À y regarder de plus près pourtant, faut-il se réjouir ? Combien d’emplois seront-ils détruits par ces “créations” ? De quels types d’emplois s’agira-t-il ? Pour quel salaire et quelles conditions de travail ? Quel projet de société les accompagne ? Et, face au dérèglement climatique, faut-il encore encourager un productivisme destructeur de l’environnement ?
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- mercredi 17 septembre à 17h30 : Stop au génocide à Gaza ! Rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers.
- jeudi 18 septembre : mobilisation intersyndicale contre l’austérité budgétaire. Manifestations à 11h à Angers (place Leclerc), à 10h à Cholet (pl. Travot), Saumur (pl. Bilange) et Segré (pl. du port).
- samedi 20 septembre à 10h30 : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place Jean XXXIII à la Roseraie à Angers.
- dimanche 28 septembre : Mobilisation nationale « pour le climat, la justice, les libertés » à l’appel d’ATTAC et des associations écologistes.
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Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.
Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !