Deux mois après avoir lancé sa sanglante offensive contre Afrin et les Kurdes de Syrie, le dictateur turc Recep Tayyip Erdoğan pavoise en déclarant que la ville est désormais sous le contrôle de son armée et des milices djihadistes mercenaires que l’État turc rétribue sans état d’âme (100 livres par jour et par mercenaire). Contre les visées expansionnistes d’Erdoğan, en défense du peuple kurde, une “Journée mondiale pour Afrin” a donné lieu samedi 24 mars à de nombreux rassemblements. Celui d’Angers, place du Ralliement, a réuni 70 militant-e-s de nationalités française, turque et kurde.
5000 à Angers, 450 à Saumur, 375 à Cholet... Comparés aux déjà importants 3500 du 10 octobre, de tels chiffres démontrent que la mobilisation des fonctionnaires est, ce 22 mars, passée à un échelon supérieur. L’exaspération contre les réformes à la Macron ne se limite d’ailleurs pas aux fonctionnaires ou cheminot.te.s. L’absence d’hostilité, voire la sympathie, de la population croisée par les manifestant.e.s est au moins le signe d’une certaine prise de conscience : il faut arrêter la machine néolibérale avant qu’elle ne détruise tous les acquis sociaux et mécanismes de solidarité.
Une réunion unitaire d’une grande partie des organisations politique du mouvement ouvrier (Alternative Libertaire ; EELV ; Ensemble ; Gauche Démocratique et sociale ; Géneration.s, ; Groupe Parlementaire FI ; NPA ; Nouvelle Donne ; PCF ; PCOF ; Parti de Gauche ; République et socialisme) a abouti à un appel unitaire large en soutien aux mobilisations à la SNCF et dans les services publics. C’est un premier pas pour une riposte politique coordonnée avec la riposte syndicale aux terribles attaques antisociales du gouvernement Macron.
Pas moins de 200 Angevin.e.s ont participé samedi 17 mars à tout ou partie de la “Marche pour l’eau et un accueil digne des exilés”. Cette marche -appelée notamment par le CSSP49 et Le Cercle 49- a fait quatre haltes significatives : la préfecture, le conseil départemental, la mairie d’Angers et Angers-Loire-Métropole, quatre qui bafouent le droit au logement des réfugié.e.s et exilé.e.s, ALM (c’est-à-dire le maire d’Angers, C. Béchu) se permettant même de couper l’eau dans les squatts alors même qu’aucune solution de relogement n’est proposée. À la veille de la fin de la “trêve hivernale”, le succès de cette mobilisation est le bienvenu et appelle à une vigilance renouvelée face aux agissements des responsables étatiques, départementaux et municipaux.
Le jeudi 22 mars, sept organisations syndicales de la fonction publique appellent à une journée de grève et de manifestations. Elles sont rejointes par les jeunes opposéEs aux contre-réformes de l’éducation et par les cheminotEs rejetant la réforme ferroviaire par ordonnances. Mais aussi par le privé : fédération des industries chimiques, fédération mines-énergie de la CGT, unions départementales (Seine-Maritime, Bouches-du-Rhône...) ou locales comme à Angers. Dans cette ville la manifestation partira à 10h30 de la place Leclerc. À Cholet, place Travot, et Saumur, place Bilange, des manifestations se tiendront à la même heure.
- lire le communiqué de l’intersyndicale de la Fonction publique
- lire le tract de l’Union locale CGT
Alors qu’à Paris à partir de 14h, d’Opéra à Stalingrad, se déroulera la Marche des solidarités contre les violences policières, la chasse aux migrantEs et les discriminations, une marche pour l’eau, pour un accueil digne et fraternel de tous les exilés aux thématiques voisines se déroulera à Angers à partir de 15h, place du Ralliement.
Paru aux Editions Syllepse, “L’Envers de Flins” est un précieux témoignage de Fabienne Lauret sur les 36 années de sa vie d’ouvrière engagée à l’usine de Flins, le témoignage vivant et fort d’une féministe ouvrière qui n’a jamais renoncé à transformer le monde.
- Voir la vidéo de présentation
- Lire le compte rendu de Christine Poupin sur le site du NPA
Pour la deuxième année consécutive, le (jeudi) 8 mars donnera lieu à une grève internationale des femmes à l’appel d’un ensemble de syndicats, associations féministes, ONG et organisations politiques. Dans le contexte créé par #metoo et la juste dénonciation des violences faites aux femmes, il s’agit aussi de rappeler que ces violences sont le résultat d’une société où capitalisme et patriarcat se combinent pour maintenir un système de domination surexploitant les femmes.
La manifestation unitaire du samedi 24 février 2018 pour exiger la fermeture de L’Alvarium, bar associatif identitaire, a réuni plus de 600 personnes. Elles ont défilé depuis la Bourse du travail d’Angers jusque devant l’immeuble où se situe le bar, avenue Pasteur, avant de revenir se disperser devant la mairie d’Angers.
Avec le Comité d’action publique 2022 (CAP22), le gouvernement affirme vouloir mener une attaque en règle contre les services publics. Il veut s’en prendre au statut des fonctionnaires, supprimer 120 000 postes et multiplier les privatisations. Pour en finir avec ce gouvernement antisocial, nous avons besoin de grandes journées de mobilisations, comme celle du jeudi 22 mars appelée par tous les syndicats. Et au-delà : un plan de bataille, le plus unitaire possible, pour un mouvement d’ensemble, un affrontement généralisé avec le gouvernement et le patronat.
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- samedi 28 juin à 15h30 : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
Les milliardaires d’extrême droite Bolloré et Stérin ont ouvert leur porte-monnaie afin d’organiser mardi 24 juin un « sommet des libertés » (plutôt un sommet libertarien !) au Casino de Paris. C’est ainsi que la crème du fascisme franchouillard a pu s’autocongratuler et développer ses thématiques libertariennes, socialement régressives et racistes, de Jordan Bardella à Eric Ciotti, de Sarah Knafo à Marion Maréchal, de Nicolas Dupont-Aignan à... Anne-Laure Blin. La députée LR de Saumur-nord avait choisi en 2024 - sans doute pour des raisons électoralistes - de rester à LR plutôt que de rejoindre Ciotti lorsque celui-ci avait signé son pacte faustien avec le RN. Visiblement, elle en a des regrets. Pas étonnant quand on connaît ses prises de position, systématiquement les plus réactionnaires possibles. Et dire que la gauche s’était désisté pour elle l’an passé pour faire barrage au RN !
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
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- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
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- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
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- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
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- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.