L’objectif des Macron-Philippe-Pépy est de casser le service public ferroviaire : privatiser pour augmenter les prix, supprimer les petites lignes, casser le statut des cheminots, supprimer des postes. La grève à la SNCF a donc démarré. Elle s’annonce historique dans son ampleur : en effet, ce sont tous les cheminotEs qui se sentent concernéEs par les attaques gouvernementales, y compris les cadres. Au matin du 3 avril, ce sont pas moins de 77% des conducteurs et conductrices qui sont en grève !
La mobilisation des hospitaliers ne faiblit pas en Anjou :
- au CHU le jeudi 29 mars, à l’appel de la CGT, FO et Sud, 300 grévistes avaient débrayé pendant le CTE où la direction annonçait 170 suppressions de postes. Aujourd’hui vendredi 30, la direction avait déplacé le conseil de surveillance à la Préfecture par crainte d’un nouvel envahissement ! Cela n’a pas empêché 200 salarié.e.s de manifester du CHU à la Préfecture et l’intersyndicale appelle à grève et manifestation jeudi 5 avril à Angers ;
- au CESAME (hôpital psy) : un débrayage a eu lieu au moment du conseil de surveillance ce vendredi 30 mars. 150 agents ont envahi le conseil pendant 1h30 et dénoncé les conditions de travail... L’intersyndicale CGT et FO appelle également à grève et manifestation jeudi 5 avril.
La grève était appelée au CHU d’Angers, aujourd’hui jeudi 29 mars, par l’intersyndicale CGT-SUD-FO. Environ 300 hospitalier.e.s se sont rassemblé.e.s à 9h30 devant le bâtiment administratif pour protester contre le plan d’économie qui va se traduire par la suppression de 150 à 200 postes (non remplacement des départs en retraites et de mutations et suppressions de CDD). Compte rendu de la CGT...
Les manifestations du 22 mars ont été un succès, avec plusieurs centaines de milliers de manifestantEs (près de 6000 en Maine-et-Loire). C’est n’est pas encore le million qui avait manifesté contre Juppé et contre le CPE de Chirac, mais cela représente -quoiqu’il en dise- un sérieux coup de semonce contre ce gouvernement pour la défense des services publics et des revendications du monde du travail. Et ce n’est pas fini ! Les débrayages se multiplient, comme par exemple au CHU d’Angers jeudi 29, au CHU et au CESAME vendredi 30 mars. Quant aux cheminots, leur grève commence vraiment le 3 avril, en soutien de laquelle il faut maintenant développer une solidarité active et unitaire, à la fois syndicale et politique !
Deux mois après avoir lancé sa sanglante offensive contre Afrin et les Kurdes de Syrie, le dictateur turc Recep Tayyip Erdoğan pavoise en déclarant que la ville est désormais sous le contrôle de son armée et des milices djihadistes mercenaires que l’État turc rétribue sans état d’âme (100 livres par jour et par mercenaire). Contre les visées expansionnistes d’Erdoğan, en défense du peuple kurde, une “Journée mondiale pour Afrin” a donné lieu samedi 24 mars à de nombreux rassemblements. Celui d’Angers, place du Ralliement, a réuni 70 militant-e-s de nationalités française, turque et kurde.
5000 à Angers, 450 à Saumur, 375 à Cholet... Comparés aux déjà importants 3500 du 10 octobre, de tels chiffres démontrent que la mobilisation des fonctionnaires est, ce 22 mars, passée à un échelon supérieur. L’exaspération contre les réformes à la Macron ne se limite d’ailleurs pas aux fonctionnaires ou cheminot.te.s. L’absence d’hostilité, voire la sympathie, de la population croisée par les manifestant.e.s est au moins le signe d’une certaine prise de conscience : il faut arrêter la machine néolibérale avant qu’elle ne détruise tous les acquis sociaux et mécanismes de solidarité.
Une réunion unitaire d’une grande partie des organisations politique du mouvement ouvrier (Alternative Libertaire ; EELV ; Ensemble ; Gauche Démocratique et sociale ; Géneration.s, ; Groupe Parlementaire FI ; NPA ; Nouvelle Donne ; PCF ; PCOF ; Parti de Gauche ; République et socialisme) a abouti à un appel unitaire large en soutien aux mobilisations à la SNCF et dans les services publics. C’est un premier pas pour une riposte politique coordonnée avec la riposte syndicale aux terribles attaques antisociales du gouvernement Macron.
Pas moins de 200 Angevin.e.s ont participé samedi 17 mars à tout ou partie de la “Marche pour l’eau et un accueil digne des exilés”. Cette marche -appelée notamment par le CSSP49 et Le Cercle 49- a fait quatre haltes significatives : la préfecture, le conseil départemental, la mairie d’Angers et Angers-Loire-Métropole, quatre qui bafouent le droit au logement des réfugié.e.s et exilé.e.s, ALM (c’est-à-dire le maire d’Angers, C. Béchu) se permettant même de couper l’eau dans les squatts alors même qu’aucune solution de relogement n’est proposée. À la veille de la fin de la “trêve hivernale”, le succès de cette mobilisation est le bienvenu et appelle à une vigilance renouvelée face aux agissements des responsables étatiques, départementaux et municipaux.
Le jeudi 22 mars, sept organisations syndicales de la fonction publique appellent à une journée de grève et de manifestations. Elles sont rejointes par les jeunes opposéEs aux contre-réformes de l’éducation et par les cheminotEs rejetant la réforme ferroviaire par ordonnances. Mais aussi par le privé : fédération des industries chimiques, fédération mines-énergie de la CGT, unions départementales (Seine-Maritime, Bouches-du-Rhône...) ou locales comme à Angers. Dans cette ville la manifestation partira à 10h30 de la place Leclerc. À Cholet, place Travot, et Saumur, place Bilange, des manifestations se tiendront à la même heure.
- lire le communiqué de l’intersyndicale de la Fonction publique
- lire le tract de l’Union locale CGT
Alors qu’à Paris à partir de 14h, d’Opéra à Stalingrad, se déroulera la Marche des solidarités contre les violences policières, la chasse aux migrantEs et les discriminations, une marche pour l’eau, pour un accueil digne et fraternel de tous les exilés aux thématiques voisines se déroulera à Angers à partir de 15h, place du Ralliement.
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- mercredi 17 septembre à 17h30 : Stop au génocide à Gaza ! Rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers.
- jeudi 18 septembre : mobilisation intersyndicale contre l’austérité budgétaire. Manifestations à 11h à Angers (place Leclerc), à 10h à Cholet (pl. Travot), Saumur (pl. Bilange) et Segré (pl. du port).
- samedi 20 septembre à 10h30 : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place Jean XXXIII à la Roseraie à Angers.
- dimanche 28 septembre : Mobilisation nationale « pour le climat, la justice, les libertés » à l’appel d’ATTAC et des associations écologistes.
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Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.
Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !