Les annonces sans concertation du couvre-feu puis du nouveau confinement, amené à durer bien au-delà d’un mois, placent le spectacle, le cinéma, l’audiovisuel dans une situation dramatique. L’ensemble du secteur culturel, artistes et techniciens, est en grand danger ! À l’appel de la CGT spectacle, environ 150 personnes ont participé à un rassemblement vendredi 13 novembre à midi, place du Ralliement à Angers. Plusieurs prises de paroles ont incité à la mobilisation afin de prévenir la catastrophe qui se profile pour les travailleuses et travailleurs du spectacle vivant.
La semaine dernière, la rentrée scolaire qui s’annonçait très dure a été marquée dans de nombreux endroits par des débrayages combinés à des droits de retraits et des mouvements de grève spontanés. Ce qui a été confirmé par la journée nationale de grève dans les écoles, collèges et lycées ce mardi 10 novembre. En plus de l’impréparation orchestrée par le gouvernement depuis le début de l’épidémie, dans une période déjà éprouvante pour elles et eux après l’assassinat de leur collègue Samuel Paty, les personnels de l’éducation ont dû en plus faire face au mépris de leur ministre.
La presse angevine a rapporté l’appel lancé par 125 universitaires de l’Université d’Angers en défense des libertés académiques après le vote, approuvé par la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, d’un amendement scélérat au Sénat. Si cet amendement a finalement été abandonné, d’autres amendements tout aussi scélérats ont aggravé la loi dite de programmation de la recherche (LPR) de Mme Vidal, également avec son approbation. C’est une entreprise de démolition du service public qui est ainsi mise sur les rails, à laquelle il est urgent de résister alors même que les universités sont fermées aux usagers au nom de la crise sanitaire...
État d’urgence sanitaire, nouvelles mesures liberticides… Le gouvernement continue de faire ce qu’il a toujours fait, à savoir privilégier la sauvegarde des profits au dépend de nos vies. Ce nouveau « confinement » où l’on continue d’aller au boulot ne peut nous protéger efficacement de la pandémie, d’autant qu’il s’inscrit dans une logique toujours plus autoritaire. Il faut réagir !
Le NPA condamne les assassinats qui ont eu lieu à Nice et exprime sa solidarité avec les victimes, leurs familles et leurs proches. Au vu des informations disponibles, ces assassinats ont été commis au nom des mortifères idées jihadistes. Cet événement tragique montrent la totale inefficacité de la politique du gouvernement et des mesures répressives, du plan Vigipirate aux restrictions continues des libertés. Au contraire, les discours islamophobes du pouvoir et ses provocations incessantes s’inscrivent dans une logique guerrière qui ne peut que renforcer les fractures déjà existantes et ainsi donner du grain à moudre aux fanatiques de tout bord, vers de nouvelles catastrophes.
Par leurs déclarations visant toute la population musulmane de ce pays, les apprentis-sorciers au pouvoir ont précipité la population française dans un processus délétère, au bout duquel se profile le spectre de la guerre civile. La spirale attentats/répression doit être arrêtée au plus vite. Les organisations démocratiques - tétanisées après le meurtre atroce de Samuel Paty - doivent se ressaisir, défendre les libertés démocratiques et refuser l’écœurante stigmatisation d’une fraction de la population organisée par les plus hautes sphères de l’État français. Nous publions ici un communiqué du NPA à ce propos.
Samuel Paty a été tué en raison de son métier et de ses choix. Ce crime horrible est un indice supplémentaire d’une société qui se désagrège. Ce monde toujours plus violent, fait de guerres, d’oppressions, d’inégalités, de misère, constitue un terreau toujours plus favorable aux idées les plus réactionnaires et mortifères, à l’instar de l’idéologie jihadiste, porteuse d’un projet de société auquel nous sommes tout aussi opposés que nous le sommes à celui des extrêmes droites occidentales.
Dans une déclaration de ce mois d’octobre 2020, le Bureau exécutif de la Quatrième Internationale se livre à une analyse de la situation mondiale et de ses crises multiples -la plus marquante étant la pandémie de Covid-19. Il propose des revendications transitoires à mettre en avant pour sortir le monde de la terrible impasse où l’enferme le capitalisme, et rendre plus concrète une alternative écosocialiste pour l’humanité.
À Angers, un millier de personnes ont rendu hommage à Samuel Paty, l’enseignant décapité par un djihadiste fanatique, vendredi 16 octobre dans les Yvelines. Les participant.e.s ont pu entendre les prises de parole des syndicats enseignants qui en étaient à l’initiative : la FSU, la CGT, FO, SUD et UNSA. La parole a également été laissée à l’Association des musulmans d’Angers et la LICRA.
Après l’horrible assassinat, commis par un djihadiste fanatique, de Samuel Paty, enseignant dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine, la solidarité avec sa famille, ses amiEs, ses élèves et ses collègues, et plus largement à l’ensemble des personnels de l’éducation doit être totale. Le NPA49 soutient pleinement l’appel à rassemblement dimanche 18 octobre à 15h, place du ralliement à Angers, lancé par la FSU 49 et l’intersyndicale éducation 49, en hommage à Samuel Paty et en défense d’une école de la raison critique, de l’expression libre et de l’émancipation de la jeunesse.
... | 490 | 500 | 510 | 520 | 530 | 540 | 550 | 560 | 570 |...
- samedi 15 novembre à 14h30 : Conférence d’Agnès Levallois, autrice de « Le livre noir de Gaza », Centre Jean Vilar à Angers.
- samedi 22 novembre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers (lieu à confirmer).
- samedi 29 novembre : journée mondiale de solidarité avec la Palestine et
manifestation à 14h à Paris, place de la République. Départ en autocar organisé par l’AFPS49 : Inscriptions sur helloasso à 35€.
Nous suivre sur
- Facebook
- X
- Instagram
voir aussi à Angers
- Alter49.org
- Le Cercle 49.
- Stop à la criminalisation du mouvement de solidarité avec la Palestine (07/11/2025)
- Vote de la résolution RN : nostalgie coloniale (01/11/2025)
- Solidarité avec l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) (27/10/2025)
- L’antisémitisme n’a pas sa place dans nos luttes (21/10/2025)
- Solidarité avec la grève générale et la lutte des peuples d’Équateur ! (19/10/2025)
Les militant·e·s et sympathisant·e·s du NPA49 saluent la mémoire de Stéphane Corbin, figure incontestée de la lutte pour l’égalité des droits des LGBTI en Maine-et-Loire, président de Quazar de 2008 à 2013 et de 2020 à 2023, animateur des marches des fiertés qui chaque année réunissent à Angers des milliers de personnes, dont une grande majorité de jeunes. Les obsèques de Stéphane se tiendront vendredi 31 octobre à 14h, église Saint-Martin-des-Champs à Angers. Salut à toi, Stéphane !
Un nouvel exemple vient d’être donné des liens étroits entre le groupuscule d’extrême droite Red-Angers et « Les Blancs de l’Ouest », charcutiers-entrepreneurs nationalistes chouchoutés par la municipalité d’Angers (ils ont un stand aux Halles Biltoki). Depuis octobre en effet, la personne embauchée pour tenir le stand aux Halles Biltoki et dans les marchés de Bouchemaine et Chalonnes, n’est autre qu’un néo-nazi connu pour avoir été un ambassadeur du Red lors de rassemblements fascistes (récupération honteuse du meurtre de la jeune Lola, « marche [néonazie] de Lukov » en Bulgarie, Légion hongroise, Academia Christiana, Institut Iliade, etc.) Le RAAF vient de publier à son propos un article instructif que l’on peut lire ICI.
Il y a aujourd’hui 82 ans que le résistant internationaliste nantais Robert Cruau était abattu à Brest par la Gestapo. Huit décennies après sa mort, Robert Cruau reste pour beaucoup un inconnu. Il fut pourtant un militant ouvrier internationaliste exceptionnel. Son histoire exemplaire reste à écrire. Lire la suite ici.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !