Deux belles expos sont visibles à Angers. La première retrace les différents aspects du commerce triangulaire des XVIIe-XIXe siècles, activité criminelle qui contribua à l’accumulation primitive du Capital en Europe occidentale, notamment à Nantes. La seconde retrace des années 30 aux années 50 l’histoire d’un groupe de danseurs proches du PC américain qui voulaient faire passer un message politique à travers la danse, le New Dance Group. Entre deux manifs, n’hésitons pas à y aller !
2000 Angevins ont manifesté jeudi 19 mai contre la la loi travail (1600 à Angers, 200 à Cholet et autant à Saumur et Segré). C’est davantage que le mardi 17 mai et deux fois plus que le 12 mai. En dépit de tous ceux qui rêvent de voir le mouvement “s’essouffler”, parient sur son “pourrissement” et tentent de surfer sur l’angoisse de la population, celui-là se maintient partout, voire s’étend !
La 6e journée de mobilisation nationale contre la loi travail a rassemblé, mardi 17 mai, 1500 manifestant(e)s à Angers (police : 1200), et quelques centaines à Cholet (plus d’une centaine), Saumur (moins d’une centaine) et Segré (une cinquantaine). Si ce n’est pas la journée la plus forte du mouvement contre la loi El Khomri, elle a rassemblé beaucoup plus que la précédente, le 12 mai. Surtout, elle a montré que, 49-3 ou pas, les plus mobilisés ne désarment pas et que le mouvement peut et doit rebondir bien plus largement.
Le gouvernement vient de décider de recourir au “coup d’État permanent” que permet l’article 49-3 de la Constitution afin de faire adopter la “loi travail” sans vote au parlement. En retour, partout en France et notamment à Angers, des rassemblements ont eu lieu dès ce 10 mai pour exiger le retrait de la loi travail. Enfin, en sus de la journée du 12 mai déjà prévue, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse, UNEF, UNL et FIDL appellent à construire deux nouvelles journées de grèves et manifestations le mardi 17 mai et le jeudi 19 mai. L’épreuve de force est désormais engagée !
- Télécharger l’appel intersyndical angevin aux mobilisations des 12, 17 et 19 mai.
Le débat parlementaire sur la “loi travail” porté par la ministre El-Khomri a commencé mardi 3 mai. 5000 amendements ont été déposés, ce qui obligera à discuter très longtemps, sauf si le gouvernement impose sa loi de force grâce à l’article 49-3. Les médias disent qu’il manque 40 voix au gouvernement pour faire passer sa loi. Hollande et Valls sont au plus bas dans les sondages. Tout cela montre la faiblesse politique du gouvernement. Il faut maintenant savoir en profiter : tous ensemble, imposons le retrait de la loi travail !
Les coupes claires dans le budget de la culture se généralisent, en particulier en Maine-et-Loire sous l’impulsion rétrograde du président du Conseil départemental, C. Gillet (UDI). La volonté totalitaire de ne subventionner que les activités culturelles qui ne contredisent pas son sens très étroit de la morale a par ailleurs été affirmée à plusieurs reprises par le nouveau président du Conseil régional, B. Retailleau (LR, “ex” villiériste). À l’heure où le régime spécifique des Intermittents du spectacle est à nouveau menacé par le MEDEF et la CFDT, c’est toute la culture qui est en danger. La mobilisation des intermittents et du secteur culturel doit être soutenue et relayée par toutes et tous !
Le 1er mai 2016 a été marqué à Angers par un défilé unitaire FO-CGT-FSU-Solidaires d’un millier de militant-e-s. Avec les 200 de Cholet, 150 de Saumur et 120 de Segré, ce sont environ 1500 Angevins qui ont fait du premier mai, journée internationale de solidarité et de revendications, une journée de mobilisation pour le retrait de la loi El Khomri. Parmi les banderoles non syndicales, on relevait celle de LO et celle de Nuit Debout. Une compagnie théâtrale était également de la partie...
À l’appel de l’intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef et UNL, plus de 3000 personnes ont à nouveau défilé contre la loi Travail le matin du jeudi 28 juin en Anjou (2500 à Angers, 300 à Cholet, 150 à Saumur et presque autant à Segré). Si, au sortir des vacances scolaires cette 4e mobilisation en deux mois est moins importante que celle du 31 mars, elle traduit l’enracinement du refus de la loi PS-MEDEF de neutralisation du code du travail. De nouvelles manifestations sont d’ores et déjà prévues le dimanche 1er mai et le mardi 3 mai. Mais c’est une lutte continue, une grève générale qu’il faut construire pour faire reculer le gouvernement et inverser les rapports de force sociaux.
Jeunes et moins jeunes le martèlent depuis plus d’un mois. "Jeunes dans la galère, vieux dans la misère, de cette société-là, on n’en veut pas !". Ils le disent et le répètent dans les cortèges, dans les occupations de places pendant les différentes "nuits debout". L’espoir serait que la jonction entre les cheminots et l’ensemble des salariés et des jeunes s’effectue à cette occasion là, et entraîne le début d’une grève généralisée. Car seule la grève générale reconductible est à même d’imposer le retrait de cette loi, première étape pour la reconquête de nos droits.
- Appel intersyndical pour le 28 avril en Maine-et-Loire
Dans un communiqué commun, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL appellent à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations interprofessionnelles le 28 avril contre la loi travail du PS et du MEDEF. En dépit des provocations et de la répression policières dans les plus grandes villes de France, la mobilisation ne faiblit pas comme le montrent les “Nuits debout” qui essaiment partout en France, y compris à Angers. Une nouvelle génération militante s’est levée contre le monde absurde et mortifère que les grands capitalistes veulent à tout prix faire perdurer pour conserver leurs privilèges.
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- samedi 15 novembre à 14h30 : Conférence d’Agnès Levallois, autrice de « Le livre noir de Gaza », Centre Jean Vilar à Angers.
- samedi 22 novembre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers (lieu à confirmer).
- samedi 29 novembre : journée mondiale de solidarité avec la Palestine et
manifestation à 14h à Paris, place de la République. Départ en autocar organisé par l’AFPS49 : Inscriptions sur helloasso à 35€.
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Les militant·e·s et sympathisant·e·s du NPA49 saluent la mémoire de Stéphane Corbin, figure incontestée de la lutte pour l’égalité des droits des LGBTI en Maine-et-Loire, président de Quazar de 2008 à 2013 et de 2020 à 2023, animateur des marches des fiertés qui chaque année réunissent à Angers des milliers de personnes, dont une grande majorité de jeunes. Les obsèques de Stéphane se tiendront vendredi 31 octobre à 14h, église Saint-Martin-des-Champs à Angers. Salut à toi, Stéphane !
Un nouvel exemple vient d’être donné des liens étroits entre le groupuscule d’extrême droite Red-Angers et « Les Blancs de l’Ouest », charcutiers-entrepreneurs nationalistes chouchoutés par la municipalité d’Angers (ils ont un stand aux Halles Biltoki). Depuis octobre en effet, la personne embauchée pour tenir le stand aux Halles Biltoki et dans les marchés de Bouchemaine et Chalonnes, n’est autre qu’un néo-nazi connu pour avoir été un ambassadeur du Red lors de rassemblements fascistes (récupération honteuse du meurtre de la jeune Lola, « marche [néonazie] de Lukov » en Bulgarie, Légion hongroise, Academia Christiana, Institut Iliade, etc.) Le RAAF vient de publier à son propos un article instructif que l’on peut lire ICI.
Il y a aujourd’hui 82 ans que le résistant internationaliste nantais Robert Cruau était abattu à Brest par la Gestapo. Huit décennies après sa mort, Robert Cruau reste pour beaucoup un inconnu. Il fut pourtant un militant ouvrier internationaliste exceptionnel. Son histoire exemplaire reste à écrire. Lire la suite ici.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !