Zemmour-Pécresse-LePen-Macron… Le “scénario” annoncé de l’élection présidentielle peut provoquer des angoisses à celles et ceux qui veulent plus de justice sociale, la fin des oppressions ou la sauvegarde de la planète. Face à Macron, n’y aurait-il pas d’alternative, sinon une droite raciste, misogyne et réactionnaire ? Le discrédit des gauches institutionnelles rend plus que jamais nécessaire une autre gauche, sociale, féministe, démocratique et écologiste : une gauche écosocialiste, anticapitaliste et révolutionnaire.
La mort d’au moins 27 migrant.e.s au large de Calais le 24 novembre - sans que les secours français et britanniques se soient déplacés à temps - a rappelé, à qui s’obstine encore à refuser de la voir, cette vérité simple : les frontières tuent. Ce samedi 18 décembre, pour la Journée internationale des migrant.e.s, nous serons aux cotés de nombreux collectifs, associations et organisations, pour défendre l’ouverture des frontières, la liberté de circulation et d’installation, et la régularisation de tous les sans-papiers, femmes et hommes.
La candidature de Zemmour et l’investiture de Valérie Pécresse ancrent toujours plus la campagne présidentielle à la droite extrême. Il est urgent d’organiser une réponse unitaire, tout en discutant d’une réponse radicale, de la reconstruction d’une gauche décomplexée, anticapitaliste et internationaliste.
Dans un texte du 27 novembre, le médecin Frank Prouhet (Collectif Brevets sur les vaccins anti covid, Stop ! Réquisition) analyse la situation après l’apparition d’un nouveau variant de la Covid : Omicron. Le monde devrait aider l’Afrique Australe, non en bloquant les frontières, mais en levant les brevets pour vacciner au plus vite sa population et éviter la diffusion mondiale du nouveau variant.
Mercredi 24 novembre, les corps de 27 migrant.e.s qui tentaient de gagner le Royaume-Uni sur une embarcation de fortune ont été repêchés dans la Manche, au large de Calais. Cet énième drame révèle encore une fois la situation tragique des migrant.e.s et l’instrumentalisation dont ils et elles sont l’objet partout, dans l’Union européenne comme à ses frontières. La solidarité internationale passe par l’accueil de toutes et tous et la liberté de circulation et d’installation.
En dépit d’une température et d’une pluie glaciales, ce sont près de 500 manifestant.e.s (manifestantes à plus des 3/4) qui ont défilé à partir de 16h samedi 27/11 dans les rues du centre-ville d’Angers. Comme dans tout le pays depuis une semaine, il s’agissait de dénoncer les violences sexistes et sexuelles contre les femmes.
Depuis le 15 novembre, la Guadeloupe est en grève générale, avec en pointe les personnels de l’hôpital de Pointe-à-Pitre et les pompiers. Et lundi 22 novembre, la grève générale s’est aussi étendue à la Martinique, avec aussi des blocages et des manifestations. Refusons le traitement policier de la crise sociale aux Antilles. Solidarité avec les populations de Guadeloupe et de Martinique, soutien à la grève générale !
Dans un article écrit pour les sites Quatrième Internationale, À l’encontre et Gauche anticapitaliste (Belgique), Daniel Tanuro, agronome et militant écosocialiste, auteur, notamment, de « L’impossible capitalisme vert » aux éditions La Découverte et de « Trop tard pour être pessimistes. Écosocialisme ou effondrement » chez Textuel (Paris, 2020), se livre à une longue analyse des insupportables hypocrisie et cynisme néolibéraux qui ont prévalu à la COP26 de Glasgow, soi-disant réunie pour lutter contre le réchauffement climatique.
Après une prolongation de plus d’une journée et plusieurs versions successives, la COP26 a livré le texte final de l’accord. Si les énergies fossiles sont enfin mentionnées comme la cause principale du réchauffement climatique, rien de concret ni de contraignant n’a été décidé, tandis que les pays du sud restent abandonnés. Et en France, pendant ce temps, les nucléopathes s’agitent...
Comme chaque année, nous serons dans la rue ces prochains jours, à l’occasion du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Malgré la visibilité gagnée grâce aux mobilisations internationales, les femmes continuent de subir au quotidien des violences physiques, psychologiques, sociales, économiques, symboliques… et elles n’en peuvent plus ! Notre détermination à en finir avec ces violences est à la mesure de ce qui est subi.
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- samedi 15 novembre à 14h30 : Conférence d’Agnès Levallois, autrice de « Le livre noir de Gaza », Centre Jean Vilar à Angers.
- samedi 22 novembre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers (lieu à confirmer).
- samedi 29 novembre : journée mondiale de solidarité avec la Palestine et
manifestation à 14h à Paris, place de la République. Départ en autocar organisé par l’AFPS49 : Inscriptions sur helloasso à 35€.
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Les militant·e·s et sympathisant·e·s du NPA49 saluent la mémoire de Stéphane Corbin, figure incontestée de la lutte pour l’égalité des droits des LGBTI en Maine-et-Loire, président de Quazar de 2008 à 2013 et de 2020 à 2023, animateur des marches des fiertés qui chaque année réunissent à Angers des milliers de personnes, dont une grande majorité de jeunes. Les obsèques de Stéphane se tiendront vendredi 31 octobre à 14h, église Saint-Martin-des-Champs à Angers. Salut à toi, Stéphane !
Un nouvel exemple vient d’être donné des liens étroits entre le groupuscule d’extrême droite Red-Angers et « Les Blancs de l’Ouest », charcutiers-entrepreneurs nationalistes chouchoutés par la municipalité d’Angers (ils ont un stand aux Halles Biltoki). Depuis octobre en effet, la personne embauchée pour tenir le stand aux Halles Biltoki et dans les marchés de Bouchemaine et Chalonnes, n’est autre qu’un néo-nazi connu pour avoir été un ambassadeur du Red lors de rassemblements fascistes (récupération honteuse du meurtre de la jeune Lola, « marche [néonazie] de Lukov » en Bulgarie, Légion hongroise, Academia Christiana, Institut Iliade, etc.) Le RAAF vient de publier à son propos un article instructif que l’on peut lire ICI.
Il y a aujourd’hui 82 ans que le résistant internationaliste nantais Robert Cruau était abattu à Brest par la Gestapo. Huit décennies après sa mort, Robert Cruau reste pour beaucoup un inconnu. Il fut pourtant un militant ouvrier internationaliste exceptionnel. Son histoire exemplaire reste à écrire. Lire la suite ici.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !