Contre l’épidémie COVID-19, les mesures radicales indispensables sont connues : dépister massivement, arrêter les activités non indispensables, fournir du matériel, soigner. Mais ce n’est pas le gouvernement qui prend ce chemin. Il va falloir lui rappeler que « Nos vies valent plus que leurs profits ! » Un Meeting sur ce mot d’ordre, avec Olivier Besancenot, Philippe Poutou et Christine Poupin mais aussi des militants du monde du travail et des anticapitalistes d’Italie, de l’État espagnol et d’Algérie se tiendra en ligne et en direct sur Facebook live ou sur YouTube mercredi 1er avril à partir de 19h.
En écho au récent mouvement des universitaires contre la politique néolibérale de la recherche, une interview du docteur Gérard Chaouat, immunologiste, chercheur CNRS, militant au Syndicat national de la recherche scientifique (SNCS-FSU), permet de mieux comprendre pourquoi les recherches sur les coronavirus ont été stoppées au milieu des années 2000. Et pourquoi plus généralement la recherche fondamentale est torpillée par les “appels à projets” qui ne visent qu’utilité marchande à court terme.
L’interdiction des marchés en plein air pour cause de confinement a pris effet mercredi 25 mars. C’est une décision typiquement bureaucratique, s’appliquant partout sans tenir compte des conditions locales d’application des règles nécessaires de distanciation sociale. En revanche, les hypermarchés, supermarchés et leurs déclinaisons de proximité restent ouverts. Or, les règles de distanciation sont loin d’y être toujours appliquées ou applicables. De plus, les systèmes de ventilation de ces lieux clos sont potentiellement propices à une propagation du virus par voie aérienne. Deux poids, deux mesures ?
Nous publions ici le communiqué commun des organisations syndicales départementales CGT, FO, FSU, Solidaires du Maine-et-Loire en date du 24 mars 2020. Celui-ci réaffirme qu’aucune raison de type “économique” ne saurait justifier que des vies soient mises en danger et exige la fermeture des entreprises non essentielles. Il s’élève contre la remise en cause du droit du travail par le gouvernement, qui profite ainsi cyniquement de la crise sanitaire, et exige des moyens de fonctionner et de se protéger pour les personnels de santé.
Le Parlement a adopté, dans la nuit de samedi à dimanche, le projet de loi d’urgence sanitaire. Cette loi indigente quant aux mesures élémentaires de santé publique n’est en réalité qu’un prétexte pour continuer le démantèlement du code du travail et exposer des milliers de travailleur.e.s à un danger mortel pour garantir les profits. À nous de prendre nos affaires en main et d’organiser à l’inverse un confinement solidaire basé sur l’entraide !
Alors que la situation sanitaire s’aggrave de jour en jour, en partie à cause de l’impéritie de L’État français qui n’a eu de cesse, ces dernières années, de réduire les crédits alloués aux hôpitaux publics (d’où le manque de lits d’urgence, de masques et même de tests de dépistage), le gouvernement fait voter un état d’urgence qui réduit le droit du travail, et il s’acharne à vouloir que des entreprises non essentielles continuent à fonctionner, mettant ainsi en danger leurs salarié.e.s. Nous publions ici quelques liens vers différents textes publiés ces derniers jours sur le site national du NPA.
244 personnalités du monde associatif, syndical, médical et scientifique lancent un APPEL à ne pas céder aux sirènes trompeuses de l’union nationale derrière un État qui s’est jusqu’ici montré imprévoyant, voire incompétent, tant sa principale préoccupation est de préserver l’économie coûte que coûte, bien plus que la santé de la population. L’appel est surtout un appel à l’entraide générale, dans la nécessaire situation actuelle de confinement. Il s’agit en effet de préserver le présent et, au lieu de l’univers de compétition irrationnelle et destructrice du capitalisme global, de construire un monde enfin solidaire.
Les soudaines déclarations d’E. Macron en faveur du service public, en particulier hospitalier, ou mettant en cause le “modèle de développement” (capitaliste !) ne doivent pas faire illusion. Au-delà du discours paradoxal pour celui qui n’a cessé d’aller dans la direction contraire, les mesures gouvernementales ne dérogent pas à l’approche néolibérale habituelle. Tout pour les entreprises et les salarié.e.s devront payer... Autant de raisons de refuser de les laisser faire et de le répéter haut et fort : nos vies valent plus que leurs profits !
Dans une déclaration du 17 mars, le Bureau exécutif de la 4e Internationale fait l’analyse et un premier bilan des terribles conséquences sociales et sanitaires de la pandémie du coronavirus, en lien avec le bilan social et écologique de plus en plus monstrueux du système capitaliste global. La riposte à la crise sanitaire doit constitue un champ de mobilisation, en convergence avec les autres terrains de lutte, pour construire l’urgente alternative écosocialiste.
Lundi, la nouvelle prise de parole de Macron résume bien la façon dont ce pouvoir entend gérer cette grave crise sanitaire. Annonce - tardive - de mesures de confinement… pour celles et ceux qui le peuvent, sanctions et répression pour les autres, nouveaux cadeaux aux entreprises sans aucune aide aux salarié.e.s impactés, sans un centime pour le secteur hospitalier, le tout sur une tonalité martiale et menaçante... Masquer leurs propres responsabilités dans le retard pris face à la crise semble être la préoccupation essentielle de Macron et de son gouvernement.
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- mercredi 17 septembre à 17h30 : Stop au génocide à Gaza ! Rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers.
- jeudi 18 septembre : mobilisation intersyndicale contre l’austérité budgétaire. Manifestations à 11h à Angers (place Leclerc), à 10h à Cholet (pl. Travot), Saumur (pl. Bilange) et Segré (pl. du port).
- samedi 20 septembre à 10h30 : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place Jean XXXIII à la Roseraie à Angers.
- dimanche 28 septembre : Mobilisation nationale « pour le climat, la justice, les libertés » à l’appel d’ATTAC et des associations écologistes.
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Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.
Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !