L’interdiction préfectorale de manifester en centre-ville n’aura réussi qu’à faire converger trois manifestations : celle pour le climat et la paix, celle des gilets jaunes et celle des antifascistes angevins. En dépit d’une présence policière démesurée et clairement provocatrice, ce sont plus d’un millier de personnes qui ont fait le tour des boulevards et traversé la Maine vers la place de la paix, destination prévue. En marge de cette manifestation, quelques frictions ont eu lieu place Molière puis rue du Mail, après qu’une partie des manifestant.e.s a réussi à contourner le dispositif policier et pénétrer en centre ville.
Ce sont environ 1200 jeunes (et moins jeunes) qui ont manifesté vendredi 20 septembre dans l’après-midi dans les rues d’Angers pour souligner l’urgence d’une lutte contre le réchauffement climatique. Comme lors des précédentes manifestations “climatiques”, l’ambiance était combative et très critique contre l’inaction, voire les mauvaises actions des gouvernants au service des grandes firmes capitalistes. Une présence syndicale “adulte” était pour la première fois notable (FSU, Solidaires, CGT) à côté des organisations de jeunesse (Youth for climate, UNEF...) et écologistes (Greenpeace, Extinction-rebellion, Justice climatique, En transition...).
Les dirigeants capitalistes ne veulent rien entendre. Au nom de la “croissance” (de leurs profits) et prétendument des “emplois” (sous-payés, maltraités et jetables), ils entendent bien continuer une course folle qui épuise la nature et les humains. Quitte à faire exploser les inégalités, quitte à ce que la hausse des températures atteigne 7°C à la fin du siècle ! Contre la fin du monde qu’ils nous préparent, préparons la fin de leur monde et mobilisons-nous ! Et commençons la grève climatique mondiale dès vendredi 20 septembre. À Angers la marche climatique commencera à 14h au Ralliement (parcours dans l’article) !
Dans un communiqué de presse, le NPA49 dénonce l’interdiction préfectorale de toutes les manifestations prévues en centre-ville samedi 21 septembre. Visant explicitement le rassemblement antifasciste prévu à 15h, elle s’étend aussi à la marche “Climat de paix” qui s’inscrit dans la semaine de grève climatique mondiale du 20 au 27 septembre. Cette nouvelle atteinte aux libertés publiques est inacceptable. Le NPA49 exige la levée immédiate de l’interdiction de manifestation.
Dans un communiqué de presse, le NPA49 souligne le scandale et la provocation que constitue la réouverture du bar identitaire L’Alvarium à 200m de la Bourse du travail d’Angers. Il soutient l’appel au rassemblement de protestation initié par le Réseau angevin antifasciste (RAAF) samedi 21 septembre à 15h place du Pilori à Angers.
Semaine internationale pour le climat du 20 au 27 septembre, grève mondiale des jeunes (et moins jeunes) le vendredi 20 septembre (à Angers : manifestation à 14h, place du Ralliement), marches dans toutes les villes du monde le samedi 21 septembre, débats et actions de terrain… Comme le souligne le communiqué de presse du collectif Climat d’Angers, l’heure est plus que jamais à renforcer la mobilisation générale pour sauver le climat !
Dimanche 15 septembre, dès 8h45, plusieurs dizaines de militant.e.s angevin.e.s se sont massé.e.s devant Carrefour Grand Maine (bd du Grand Launay) à l’appel de l’intersyndicale CFDT-CFTC-CGC-CGT-FO-FSU-Solidaires-UNSA pour protester contre l’ouverture des commerces le dimanche. Il s’agissait d’abord de sensibiliser pacifiquement les client.e.s sur les conséquences que va générer à terme la fin du droit de toutes et tous les salarié.e.s à une journée de repos hebdomadaire. La marchandisation de tous les instants de la vie, non merci !
Le Réseau National Pour La Gratuité Des Transports vient de lancer une pétition nationale pour la gratuité des transports publics locaux. Plus de 150 personnalités l’ont signé, dont Olivier Besancenot et Christine Poupin. C’est un outil dont il faut s’emparer, en particulier dans l’agglomération d’Angers, où l’union des droites ancienne et macroniste freine des quatre fers contre la gratuité, par journal municipal ou presse interposés. Pour la justice sociale et écologique, signons l’appel !
Environ 150 personnes ont participé au rassemblement contre les féminicides initié par le collectif Nous Toutes d’Angers ce soir à la Fac Saint-Serge. Sous l’inscription « On ne veut plus compter nos mortes », les participant-e-s à cette action ont placardé 104 feuilles symbolisant les 104 femmes mortes en France sous les coups de leur conjoint depuis le début de l’année...
Les révélations sur la réforme des retraites de Macron sont éclairantes : si elle passe, on perdra, 5 à 20% sur nos pensions, selon les cas. C’est une véritable saignée. Pour faire reculer ce gouvernement, il faut un grand mouvement de grève, unitaire, massif. La première étape est bien sûr d’être toutes et tous en grève pour les grandes journées de lutte, en particulier le mardi 24 septembre à l’appel de la CGT et de Solidaires.
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- samedi 28 juin à 15h30 : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
Les milliardaires d’extrême droite Bolloré et Stérin ont ouvert leur porte-monnaie afin d’organiser mardi 24 juin un « sommet des libertés » (plutôt un sommet libertarien !) au Casino de Paris. C’est ainsi que la crème du fascisme franchouillard a pu s’autocongratuler et développer ses thématiques libertariennes, socialement régressives et racistes, de Jordan Bardella à Eric Ciotti, de Sarah Knafo à Marion Maréchal, de Nicolas Dupont-Aignan à... Anne-Laure Blin. La députée LR de Saumur-nord avait choisi en 2024 - sans doute pour des raisons électoralistes - de rester à LR plutôt que de rejoindre Ciotti lorsque celui-ci avait signé son pacte faustien avec le RN. Visiblement, elle en a des regrets. Pas étonnant quand on connaît ses prises de position, systématiquement les plus réactionnaires possibles. Et dire que la gauche s’était désisté pour elle l’an passé pour faire barrage au RN !
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.